Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.
Ce dossier présente quelques évolutions liées à la sécurité réseau qui reste en mutation permanente à cause des nouvelles architectures réseau, mais aussi en raison des nouveaux services offerts. Il est structuré par thèmes couvrant volontairement des domaines différents du monde du réseau.
Le contrôle d'accès par rôles ou RBAC (Role-Based Access Control) de Solaris introduit avec Solaris 8 permet d'attribuer des privilèges aux utilisateurs pour leur permettre d'agir dans un certain nombre de domaines avec les mêmes droits que ceux dont dispose l'administrateur système. RBAC qui fonctionne en mode « userland » sous Solaris 8 et 9 et repose sur l'identité (uid) et les permissions a été modifié en profondeur dans Solaris 10 qui introduit un modèle de privilèges « Process Rights Management » au niveau « kernel ». Ce modèle remplace le privilège lié à l'uid zéro par un ensemble de privilèges pouvant être individuellement délégués ou révoqués. La compatibilité ascendante avec le modèle super-user est maintenue en accordant à ce dernier la totalité de ces privilèges.Avec RBAC et les privilèges, Solaris 10 entre dans le 21 siècle avec les dispositifs permettant de définir le degré de sécurité adaptés aux exigences les plus strictes : être ou ne pas être root n'est plus la question, puisqu'il devient possible de mettre en œuvre une politique du moindre privilège chaque fois qu'on le jugera nécessaire.
IPv6 n'est qu'une nouvelle version du protocole IP. IPv6 respecte donc les principes fondamentaux que l'on connaît de nos jours avec IPv4. Les protocoles de routage eux-mêmes seront des évolutions des protocoles actuels pour supporter ce nouveau format de paquets. Le déploiement d'un nouveau protocole dans un réseau implique l'apparition de nouveaux risques : pour que l'introduction d'IPv6 ne rime pas avec l'introduction de nouvelles failles de sécurité dans le cœur de réseau, il faut étudier de près ces nouveaux risques et comment s'en protéger.