Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.
Le présent dossier sur la cybercriminalité va aborder plus en détail les points suivants, introduits dans l’article « La cybercriminalité aujourd’hui » : - les hébergeurs « pare-balles », des entreprises très discrètes dédiées entièrement à l’hébergement d’opérations frauduleuses, qui tiennent un véritable rôle d’incubateurs de la malveillance informatique ; - le chantage au déni de service, forme d’extorsion de fonds particulièrement efficace contre des entreprises dont la survie dépend de leur visibilité sur Internet ; - les formes de cybercriminalité impactant les établissements bancaires ainsi que leurs clients, telles que le carding, le phishing ou encore le pharming d’identifiants ; - et, enfin, le blanchiment des fonds dérobés sur la Toile, à travers l’étude de différents procédés de rapatriement et de dissimulation des sommes volées.
La cybercriminalité dans l’ensemble de ses matières génère chaque année des sommes colossales. Ces montants sont de l’ordre de 100 milliards de dollars par an, avec une croissance annuelle de 40% [1].
Un hébergeur met à disposition de son client un espace sur un serveur dont il s'efforce d'assurer la connectivité à Internet. Différentes formules sont le plus souvent proposées, parmi lesquelles : hébergement partagé, dédié ou encore collocation.