Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.

Depuis l'origine, Java utilise différentes technologies pour protéger les postes utilisateurs contre du code malveillant. Combinées, elles permettent une réelle sécurité, rarement mise en défaut. Regardons les différentes barrières mises en place dans une JVM pour interdire l'utilisation de code malveillant.
Waledac a fait son apparition sur internet vers la fin de l'année 2008. Ce malware a d'abord attiré l'attention des chercheurs par sa ressemblance avec la célèbre famille « Storm », qui venait alors de s'éteindre. Au-delà de ce probable lien de filiation, Waledac est particulièrement intéressant en lui-même, ne serait-ce que parce que les machines du botnet qu'il constitue communiquent à l'aide d'un protocole peer-to-peer « maison », ou bien encore parce que ses techniques de protection logicielles s'avèrent particulièrement efficaces contre les antivirus. Dans cet article, nous commencerons par établir l'historique de Waledac, puis nous décrirons ses caractéristiques techniques et leur évolution dans le temps. Ensuite, nous étudierons la structure du botnet et l'algorithme de communication utilisé. Pour finir, des attaques avancées contre le botnet seront présentées et nous évoquerons les liens avec la famille « Storm » en conclusion.
Dans les précédents articles à propos des clés USB, il a été montré que, grâce à quelques règles udev et quelques scripts savamment écrits, il était possible de recopier le contenu d'une clé (même effacé) et même le contenu du disque dur de la victime, en jouant avec les fichiers autorun. Tout ceci sans aucune manipulation suspecte de l'attaquant, simplement grâce à l'automatisation des scripts et la crédulité de la victime.Dans cet article, nous allons présenter une catégorie plus récente d'attaques concernant des clés USB, qui porte cette fois-ci sur un certain type de clés, disponibles à prix modique au grand public.Mots-clés : USB / U3 / autorun / CDFS / proof-of-concept
 
 