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Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.
Ne laissons pas planer le doute plus longtemps car la réponse a déjà été donnée il y a plus de 20 ans par Fred Cohen : oui ! Il a démontré mathématiquement que le problème de détection virale était tellement complexe qu'il ne pouvait être résolu dans un temps acceptable. Quand on ramène ça aux contraintes des logiciels antivirus, on comprend d'emblée que ceux-ci vont devoir faire des compromis. Le simple bon sens suffit à percevoir qu'un logiciel tournant sous Windows 7 sur un PC multicœur avec 8Go de mémoire ne peut pas atteindre les mêmes performances que celui tournant sur les 256Mo associé au processeur ARM d'un téléphone portable. Et pourtant, on nous vend des antivirus dans les 2 cas. Accessoirement, les menaces ne sont pas les mêmes non plus...
Sous Windows, toute tâche planifiée est authentifiée auprès du système au moment de son exécution. Cet article explique comment Windows gère les credentials associés aux tâches et présente un nouvel outil, alternative à TaskPwDmp, capable de les récupérer de façon fiable sous Windows XP et 2003.
Cet article décrit une méthodologie d'évaluation des logiciels antivirus. Elle reprend les grandes lignes de la méthodologie d'évaluation CSPN (Certification de Sécurité Premier Niveau), et tente de prendre en compte les spécificités de ces logiciels. Notre méthodologie se veut un compromis entre les aspects formels et opérationnels. Certains points sont ouverts : il s'agit plus d'un guide que d'une méthode rigide. Une certaine liberté est donc laissée aux évaluateurs.