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Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.
L’anonymat sur Internet embrasse de nombreux concepts techniques (cryptographie, technologies mises en place dans les cœurs de réseau des opérateurs, ...), mais aussi politiques (liberté d’expression, secret des sources dans les journaux, sécurité intérieure, ...) et moraux (droit à l’anonymat, vie privée numérique, ...).
HADOPI déchaîne les passions. Par voie de conséquence, tout le monde donne son avis, propage les bruits et assène les semi-vérités qui vont bien, mêlant technique, paranoïa et politique, pour aboutir à un gloubi-boulga qui fait sourire. Voyons ce qu'il en est réellement.
Le grand public a commencé à découvrir les « boîtiers DPI » il y a quelques années de ça, quand certains opérateurs, en majorité pour leurs offres résidentielles, ont décidé (voire ont été contraints) de déployer des mécanismes pour gérer la congestion du réseau suite à l’explosion du trafic. Les mécanismes classiques de gestion de la bande passante, que ce soit lors de la planification ou en production – via l’application de règles de qualité de service (« Quality of Service ») ne permettaient plus de garantir au moins un minimum d’équité (« fairness ») dans le réseau. Ce n’est pas uniquement la croissance exponentielle du trafic qui était (et qui est toujours) problématique, mais aussi (et surtout) le fait que les applications, pair-à-pair (P2P) ou autres, ne respectent plus aucun code de bonne conduite.