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Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.
Pourquoi s’intéresser au fonctionnement du matériel ? Pourquoi quitter le confort offert par l'interface de notre OS préféré pour plonger de l'autre côté, au plus près du matériel ? Ceux chez qui vibre encore la fibre « happy hacking » répondront unanimement : « Pour le fun ! Pour savoir comment cela marche vraiment ! ». Comment expliquer que deux processus accédant à la même adresse ne lisent pas la même donnée ?
Les menaces sur téléphones mobile sont en forte progression. Nous comptions trois nouvelles menaces par jour au mois de mars 2011. Nous en sommes à plus de dix par jour au mois de septembre 2011. Nous sommes encore loin des plus de 70 000 nouvelles menaces par jour que l'on retrouve sur PC, mais la croissance est rapide.La plateforme Android est la plus ciblée à l'heure actuelle. 28 % des malwares détectés ciblent Android. Le Java pour mobile (J2ME) reste en tête du classement (plus pour très longtemps) avec un peu plus de 50 % des menaces, alors que celles pour Symbian OS ne représentent plus que 13 % (statistiques basées sur le nombre de signatures du produit Kaspersky Mobile Security).La tendance montre clairement qu'Android est une plateforme de choix pour les criminels.Nous allons voir l'analyse d'une des nouvelles menaces pour Android. Cette fois, il ne s'agit pas de profit ni d'espionnage. « Trojan.AndroidOS.Dogowar.a » pourrait être comparé aux vieux malwares sur PC qui défendaient des causes. Nous allons voir cela en détail.
Les ordinateurs sont devenus des machines très complexes, qui résultent de l'assemblage de nombreux composants issus de fabricants différents. Pour assurer le fonctionnement correct de l'ensemble, le système a notamment besoin de gérer l'alimentation de la plate-forme et de répondre à certains événements bas-niveau. Si ce besoin concernait initialement surtout les ordinateurs portables, il s'est généralisé à l'ensemble des systèmes informatiques.