Sommaire
Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.
L’histoire des malwares est presque aussi ancienne que celle de l’informatique. Le concept de virus est théorisé par John von Neumann dès 1942 avec « Theory of self-reproducing automata ». Un peu plus de quarante ans plus tard, Fred Cohen démontre en 1987 qu’il n’existe pas d’algorithme pouvant déterminer à coup sûr qu’un programme donné est un virus, un business autour de la détection est né...
Le monde de l'analyse de malware est un monde complexe. Il y a beaucoup de secrets, de non-dits et d'agressivité au sein du même côté : les gentils. Cet article va porter sur le partage d'échantillon de malware et sur la légitime défense numérique suivie d'exemples concrets. Je ne suis pas juriste, cet article a été écrit avec le clavier d'un technicien qui espère ne pas avoir fait trop d'erreurs.
Lorsque l’on évoque des signatures d’attaques d’un système d’information via des malwares, il est naturel de penser à des détections basées sur le réseau. La sophistication atteinte par certains malwares et autres outils actuels de prise de contrôle à distance impose cependant de mettre en place des mécanismes de détection complémentaires. Ces derniers se basent sur une corrélation d’informations provenant aussi bien du réseau que des équipements qui le peuplent. Le format IOC (Indicator Of Compromise), vu dans le numéro précédent de MISC, permet de créer de telles signatures.Pour compléter ce format, il existe un système basé uniquement sur la détection de binaires, Yara.Yara permet de détecter des malwares ainsi que des outils d’attaques, que ce soit lors d’opérations de réponse à incident de sécurité informatique ou lors de contrôles récurrents du système d’information.