9,90 € TTC
p. 06 Brèves
p. 08 Mise à jour totale avec Topgrade
p. 20 Télétravail : Avec SSH, introduisez-vous partout
p. 30 Gérer Ansible à l’aide de son Navigator
p. 40 Simplifiez votre création de VM avec cloud-init
p. 52 Construire un blog avec Plerd
p. 62 LXC : cas pratique d’un site web
p. 74 Administrer vos serveurs avec Rex
C’est un fait, nous avons de plus en plus conscience de l’impact environnemental causé par nos activités numériques, pour autant nous avons des difficultés à réduire ses effets. Comme le montre le dernier benchmark Green IT établi en 2021 [1], même si ces impacts sont restés stables par rapport à l’année précédente, ils correspondent tout de même à 460 kg équivalent CO2 par an et par utilisateur, autrement dit 27 % d’émissions de gaz à effet de serre de notre forfait soutenable à l’année. Pour mieux s’en rendre compte, divers outils ont été développés et mis à disposition de tout un chacun.
Le site de l’ADEME Datagir [2] tire parti de l’open data pour proposer plusieurs simulateurs permettant d’en savoir plus sur la gestion de ses déchets (bon nombre d’entre nous se retrouvent un peu perdus sur la manière de traiter les appareils électroniques en fin de vie par exemple), de son alimentation, de son impact transport-télétravail, du calcul global de son empreinte carbone (en prenant en compte aussi bien son alimentation, son logement, ses modes de transport que son utilisation du numérique entre autres), etc. Le tout, conçu à partir de données ouvertes, dans le but d’être repris sur d’autres supports afin de sensibiliser un maximum les consommateurs à ces enjeux. Datagir dispose d’ailleurs de sa propre page GitHub [3] qui référence tous ces simulateurs.
S’informer est une chose, encore faut-il pouvoir agir pour réduire la facture... Le benchmark cité plus haut a ainsi émis un certain nombre de recommandations afin de limiter les impacts environnementaux du domaine qui nous intéresse ici, à savoir le SI d’une organisation. Parmi ces dernières, on peut notamment mentionner en vrac : la mise en avant du télétravail sous certaines conditions (lorsqu’il ne nécessite pas par exemple de rééquiper le domicile ou génère une surconsommation de l’énergie, etc.), la mise en veille des équipements réseau non utilisés, la réduction des impressions papier et l’utilisation de papier recyclé, la limitation du recours à un second écran externe, etc.
Enfin, de manière générale, l’idée est évidemment d’encourager le réemploi des équipements en favorisant le reconditionnement des terminaux qui quittent l’organisation, mais aussi en prenant soin des appareils utilisés afin qu’ils perdurent le plus longtemps possible. Cela tient du bon sens, pour autant sommes-nous nombreux à penser à entretenir notre matériel régulièrement ? Allez, il serait peut-être temps de penser à régulièrement dépoussiérer tout cela avant de réfléchir plus concrètement à notre utilisation et « consommation » des appareils qui nous entourent.
Aline Hof
Né en 1999, Linux Pratique réunit toute l’information technique qui permettra de gérer de manière optimale son SI. Ses articles pratiques et retours d'expérience de professionnels du milieu couvrent notamment les thématiques suivantes : administration système & réseau, cloud, virtualisation, orchestration, conteneurisation, SysOps/DevOps, solutions professionnelles, cybersécurité...
L’informatique, c’est vite compliqué. Pour vous simplifier la vie, pensez au principe KISS [1]. Dans le monde des containers, LXC c’est un bon vieux chroot (une fonctionnalité UNIX de 1979), avec une sécurité améliorée par l’utilisation des « control groups » (ou « cgroups », qui datent de 2007) . Nous allons les découvrir via un cas pratique : l’installation d’un site web.
Le travail à distance est devenu une réalité pour beaucoup. Les VPN permettent aux employés de travailler à distance. Cependant, il est utile de pouvoir bénéficier d’un autre type d’accès nécessitant plus de souplesse et moins de configuration globale.
Installer une distribution GNU/Linux n’est plus la partie la plus compliquée dans l’utilisation de votre système. Cette étape passée, vous devrez le configurer, installer des logiciels, mais surtout, le maintenir en le mettant à jour. Toutes les distributions ont désormais un gestionnaire officiel de paquets qui vous permet de les mettre à jour efficacement en une commande. Mais vous avez sûrement des paquets installés dans des dépôts et formats tiers (Snap, FlatPak). Rajoutez à cela l’utilisation de Rubygem, Homebrew, et si vous développez en Google Go, Rust ou pour le Web, cela fait beaucoup de syntaxes de commandes à retenir et à penser d’utiliser régulièrement pour mettre à jour les binaires, bibliothèques et dépendances installées avec. Dans cet article, nous allons découvrir Topgrade, un outil dont le but est de maintenir à jour l’ensemble de votre système aussi simplement qu’en exécutant une commande.