14,90 € TTC
p.08 Brèves
p.10 Côté livres…
p.11 Votre agenda
p.12 Quels outils libres pour assister les personnes en situation de handicap ?
p.24 Mesurez votre temps de travail avec Hamster Time Tracker
p.30 Utiliser simplement le MIDI avec Ardour
p.40 La petite histoire des conteneurs
p.48 Vos premiers pas avec les conteneurs et Docker
p.60 Il était une fois l’orchestration avec Kubernetes
p.76 La mise en conteneur d’une application ou d’un service avec LXD
p.86 Découvrez la virtualisation avec VirtualBox
p.94 Votre système Linux au cœur de Windows avec Windows Subsystem for Linux
p.100 Générez votre code à partir de diagrammes de classes avec Modelio
p.112 À la découverte de Smalltalk
Dans un monde où la surconsommation est reine et où le « toujours plus » est désormais la norme, ne pourrait-on pas se poser un instant pour réfléchir à notre manière de consommer ? Je parle ici, bien évidemment, du domaine qui nous intéresse, à savoir les nouvelles technologies, mais cette remise en question peut s’étendre à bien d’autres secteurs.
Ce n’est plus un mythe, nous achetons, puis au bout d’un certain laps de temps, entre les premiers symptômes de l’obsolescence programmée et l’arrivée de nouveaux produits sur le marché toujours plus performants, nous jetons et remplaçons. Dans bien des cas, réparer n’est plus vraiment une option. Bon nombre de constructeurs se sont arrangés pour faire en sorte que la remise en état de leurs produits soit difficile (l’exemple des batteries que l’on ne peut plus remplacer dans bon nombre de modèles de smartphones est édifiant) et malheureusement celle-ci est bien souvent tout aussi coûteuse que l’achat d’un nouveau produit si l’on doit passer par un prestataire agréé (et que notre produit dépasse la période de garantie, car nous avons la folie de vouloir l’utiliser plus de deux ans).
Le problème c’est que cette course folle au toujours plus – et bien souvent au toujours plus fermé et onéreux – a ses limites. Nos ressources sont loin d’être illimitées. Par ailleurs, même si le reconditionnement semble prendre tout doucement son envol en permettant d’offrir une seconde vie à bon nombre d’équipements, nous n’avons pas encore trouvé la meilleure manière de recycler tous nos gadgets électroniques en fin de vie. En plus de ces questions préoccupantes pour l’environnement, on peut également s’interroger sur notre utilisation en tant que telle des équipements dont nous disposons : est-il utile d’avoir un mini-ordinateur ultra-performant dans sa poche simplement pour communiquer avec ses contacts, prendre des clichés et surfer sur le net ? Avons-nous vraiment besoin de disposer d’un terminal à la pointe de la technologie pour satisfaire des besoins plutôt « basiques » ? Permettez-moi d’en douter...
Je vous laisse méditer sur le sujet et vous donne rendez-vous le 27 septembre pour un nouveau numéro hors-série !
Aline Hof
Né en 1999, SysOps Pratique (anciennement Linux Pratique) réunit toute l’information technique qui permettra de gérer de manière optimale son SI. Ses articles pratiques et retours d'expérience de professionnels du milieu couvrent notamment les thématiques suivantes : administration système & réseau, cloud, virtualisation, orchestration, conteneurisation, SysOps/DevOps, solutions professionnelles, cybersécurité...

Le gestionnaire de versions Git est devenu omniprésent et son utilisation a depuis longtemps dépassé le cadre des projets logiciels. Cet article est le premier d'une série qui s'adresse tout autant à ceux qui connaissent tout juste trois ou quatre commandes Git qu'à ceux qui ont une utilisation avancée et souhaitent une compréhension plus profonde. Cet article décrit les concepts sous-jacents à Git : le commit (non, ça n'est pas un diff), la branche (non, ça n'est pas une séquence de commits), HEAD… L'article introduit une représentation graphique de ces concepts et liste rapidement quelques représentations alternatives que l'on peut trouver ailleurs. Pour permettre une compréhension profonde de l'outil, cet article détaille enfin comment Git stocke vos informations dans le système de fichiers. Les articles suivants de la série présenteront différentes façons de travailler avec Git, en étudiant par exemple l'impact des commandes merge et rebase. Ils expliqueront de nombreuses commandes Git et leurs options en s'appuyant sur votre nouvelle compréhension des concepts et sur notre représentation graphique.
Le bit de parité est semblable à ce brave petit soldat qui sonne l’alerte, avec ses moyens réduits et quand il le peut, pour que la cavalerie vienne s’occuper du problème. Mais cet humble bit obéit aux lois de l’information et laisse passer une erreur sur deux. Grâce aux codes Gray, configurés de façon inhabituelle, nous pourrons mieux filtrer les erreurs, sans augmenter considérablement la taille du circuit ni déployer des théories (trop) complexes.
C'est officiel, la toute dernière version de FreeBSD intègre, par défaut, un dépôt spécifique aux modules noyau, c'est FreeBSD-kmods (jetez un œil à votre /etc/pkg/FreeBSD.conf). Ceci règle un problème de longue date découlant du fait que les paquets binaires sont construits sur la base de la version x.(y-1) pendant trois mois après la diffusion de la version x.y, pour des questions de support. Ça marche sans problème pour les paquets « userland », mais pose un vrai souci pour les modules noyau (et drm-kmod en particulier). Ainsi, 14.3 a décidé d'officialiser l'existence d'un dépôt dédié, et c'est là la parfaite excuse pour enrichir le support, se retrousser les manches et, pourquoi pas, développer vos modules/pilotes bien à vous...