Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.
Le présent dossier sur la cybercriminalité va aborder plus en détail les points suivants, introduits dans l’article « La cybercriminalité aujourd’hui » : - les hébergeurs « pare-balles », des entreprises très discrètes dédiées entièrement à l’hébergement d’opérations frauduleuses, qui tiennent un véritable rôle d’incubateurs de la malveillance informatique ; - le chantage au déni de service, forme d’extorsion de fonds particulièrement efficace contre des entreprises dont la survie dépend de leur visibilité sur Internet ; - les formes de cybercriminalité impactant les établissements bancaires ainsi que leurs clients, telles que le carding, le phishing ou encore le pharming d’identifiants ; - et, enfin, le blanchiment des fonds dérobés sur la Toile, à travers l’étude de différents procédés de rapatriement et de dissimulation des sommes volées.
La cybercriminalité frappe de plein fouet les clients bancaires. Si ceux-ci perdent de l’argent, la banque perd de l’argent. C’est la raison pour laquelle les institutions bancaires déploient des mesures de protection pour couvrir au mieux le spectre des menaces. Organisationnelles ou techniques, ces mesures n'ont qu'un seul objectif : éviter les pertes.
Implémenter un système pour obscurcir le code d’une application de façon efficace demande au développeur de ce système une connaissance importante dans le domaine de la protection logicielle et notamment dans la furtivité. En plus de devoir connaître les techniques variées utilisées en obfuscation, il doit connaître les méthodes employées par les attaquants pour mettre en déroute ces systèmes de défense.Indubitablement, la grande majorité des reversers utilisent une méthode mixte constituée d’un savant mélange d’analyse statique et d’analyse dynamique. Ils utilisent entre autres la méthode dite de « reconnaissance des patterns » pour éliminer l’obfuscation présente. Il existe des outils semi-automatiques très prometteurs dans ce domaine comme le plugin IDA « DeObfuscator » d’Éric Laspe.