Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.
Web services, XML, SOAP ou WS-Security sont des termes que l'on croise de plus en plus souvent et qui sont généralement utilisés en termes simplistes, faute de comprendre réellement ce dont il s'agit. Ils masquent pourtant une réalité dont la complexité est étonnante. Les ingrédients du cocktail habituel « méconnaissance + complexité » étant réunis, il est inévitable que la sécurité soit une fois de plus laissée pour compte, volontairement ou non.
Cet article présente la recherche de vulnérabilités dans les implémentations 802.11 par techniques de fuzzing. Nous décrirons les techniques les plus pertinentes avec mise en œuvre de plusieurs outils open source. Nous montrerons ainsi que fuzzer des implémentations 802.11 n'est vraiment pas compliqué et a permis de découvrir de très nombreuses vulnérabilités qui se sont révélées pour certaines exploitables à distance.
Prise semble-t-il dans la tourmente des vagues de cyberattaques qui ont jalonné les deux dernières années, la France a placé la sécurité des systèmes d’information au rang d’enjeu de défense et de sécurité nationale. Les menaces telles qu’elles sont identifiées et perçues [1] justifient une stratégie fondée sur la maîtrise de l’information, des systèmes, et la mise en œuvre de moyens de lutte informatique (§1) ; cette stratégie sécuritaire contribue à préciser les contours d’une conception française de la guerre de l’information, dont les bases sont déjà posées dans la doctrine militaire qui préfère parler de « temple des opérations d’information » (§2).