Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.
Web services, XML, SOAP ou WS-Security sont des termes que l'on croise de plus en plus souvent et qui sont généralement utilisés en termes simplistes, faute de comprendre réellement ce dont il s'agit. Ils masquent pourtant une réalité dont la complexité est étonnante. Les ingrédients du cocktail habituel « méconnaissance + complexité » étant réunis, il est inévitable que la sécurité soit une fois de plus laissée pour compte, volontairement ou non.
Dans le numéro précédent [1], nous avons détaillé le code de BluePill et montré qu'il y avait plusieurs incohérences au niveau des arguments avancés par les auteurs. C'est-à-dire qu'il ne possédait en aucun cas les caractéristiques classiques d'un rootkit. Nous allons voir dans cet article comment finalement il est possible d'avoir une détection simple de ces rootkits HVM, et ainsi mettre fin à ce buzz qui n'a eu aucun sens.
Les Web Services, c'est le bonheur ! Des services partout, des interfaces open bar, des annuaires serviables au-delà de toute espérance et une tonne de « normes » saturées de nos meilleurs amis « SHOULD » et « MAY ». Mais, rien ne vaut l'absence de connaissance latente dans ce domaine pour ouvrir à tous vents toutes grandes les portes des systèmes d'informations les plus critiques.