Internet, un château construit sur du sable? ...ou les protocoles réseaux en question
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Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.

2020 aura été une année marquante pour nos vies et nos sociétés. Il aura fallu se réinventer, trouver des solutions à des situations exceptionnelles. Dans les entreprises, l'Éducation ou la Santé, la mobilisation des ressources informatiques aura été maximale. Nos infrastructures auront ployé, tangué, parfois presque craqué, mais au final, cela aura tenu.
Nos serveurs présentent désormais une surface d’attaque réseau maîtrisée et une sécurisation système d’un niveau cohérent avec notre modèle de menaces. De même, le service SSH tournant sur ces serveurs est configuré de manière optimisée. Nous pouvons donc être relativement sereins si nos adversaires sont d’un niveau intermédiaire. Et si malgré toutes ces protections, une attaque comme un rançongiciel réussissait ? Et bien dans ce cas-là, pour l’instant, notre infrastructure serait particulièrement vulnérable. Aucune sauvegarde externalisée. Pas de centralisation des traces. Une supervision sécurité inexistante. Remédions à cette situation afin d’élever le niveau de maturité de la sécurité de notre infrastructure.
Dans cet article, nous réfléchirons aux besoins de sécurité auxquels nos serveurs devront répondre. Il sera d’ailleurs plus question d’architecture que de serveur personnel. Pourquoi cela ? Car nos besoins vont à coup sûr évoluer dans le temps. L’approche la plus pérenne sera donc de mener une réflexion basée sur des services et non sur un serveur unique. Nous allons aussi nous attacher à assurer la résilience de nos services de base. Nos choix d’architecture auront pour objectif de pouvoir mieux détecter, contrer et éventuellement réparer les dommages causés par une attaque informatique. Nous pourrons par exemple restaurer nos services si un attaquant réussissait à prendre le contrôle du serveur. Notre plan de bataille commencera par la définition des grandes lignes de notre infrastructure, puis par la sélection de nos fournisseurs. Nous déploierons ensuite le serveur avec un premier palier de sécurisation système.