Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.

Nous expliquons dans cet article le concept de « virtualisation », pour ensuite nous intéresser plus particulièrement à la virtualisation de systèmes. Une classification est alors présentée. Il s'ensuit une introduction aux extensions matérielles développées par Intel et AMD pour faciliter la virtualisation de leurs architectures.
Les différents codes malveillants suivent, voire devancent, les innovations technologiques que connaît le monde informatique, mois après mois. Ainsi, au fil des évolutions techniques, les rootkits ont pu migrer facilement du niveau utilisateur vers le niveau noyau, atteignant ainsi le Saint Graal : avoir tous pouvoirs sur la machine. Ces dernières années ont vu également l'émergence de la virtualisation, en particulier matérielle, permettant de faciliter le déploiement de solutions, mais également de renforcer la sécurité. Mais, si donner les moyens au processeur d'accéder très facilement à la virtualisation a pu accroître de façon significative la rapidité des logiciels de virtualisation, cela a, en même temps, conduit à fournir de nouvelles solutions aux concepteurs de virus.
Cet article propose de montrer que les données présentes sur une clé USB sont exposées à plus de risques qu'on ne le pense.Dans la première partie [1], nous avons fait un bref rappel des grandes familles de vulnérabilités qui pèsent sur la clé USB, et nous avons décrit son mode de fonctionnement sous Linux. Nous avons également expliqué en détail un premier « Proof of Concept » sous Linux montrant que l'on peut copier les données présentes sur une clé à l'insu de son propriétaire, par exemple lorsque l'on prête sa clé USB à quelqu'un pour une présentation, pour donner un fichier ou pour se faire copier un fichier dessus.Dans cette deuxième et dernière partie, nous ferons évoluer notre « Proof of Concept » sous Linux et nous montrerons une « Cross-Platform » qui passe de Linux à Windows. Ayant montré la réalité des risques, nous conclurons cet article par quelques parades, solutions existantes, et conseils pratiques.