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Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.
Pourquoi s’intéresser au fonctionnement du matériel ? Pourquoi quitter le confort offert par l'interface de notre OS préféré pour plonger de l'autre côté, au plus près du matériel ? Ceux chez qui vibre encore la fibre « happy hacking » répondront unanimement : « Pour le fun ! Pour savoir comment cela marche vraiment ! ». Comment expliquer que deux processus accédant à la même adresse ne lisent pas la même donnée ?
Depuis Windows Vista, Microsoft a ajouté divers mécanismes de sécurité. Nous pouvons citer, par exemple, BitLocker, PatchGuard, les DRM, etc. Pour cet article, nous avons choisi de nous concentrer sur les nouveaux usages de la signature numérique. Par exemple, sous Windows Seven 64 bits, il est obligatoire que tous les drivers soient signés.Après avoir montré dans un article précédent comment se servir des outils mis à notre disposition par Microsoft et détaillé le fonctionnement interne des dispositifs de signature, nous verrons comment le système effectue la vérification de sa propre intégrité ainsi que celle des drivers du système.
Dès 2007, avec l'apparition des premiers clusters de PS3, les GPU se sont imposés comme les nouvelles plateformes reines du cassage de mot de passe grand public. Quatre ans plus tard, pourtant, les techniques de cassage GPU mises en œuvre publiquement restent rustiques et les subtilités déployées dans les outils de cassage sur CPU ne se retrouvent pas sur ces nouvelles plateformes. À travers l'exemple de l'outil crackNfast, dévoilé au SSTIC 2011, nous verrons dans cet article qu'une réelle marge de progression peut être franchie en combinant des techniques déjà connues avec la puissance des GPU.