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Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.
Depuis quelques années maintenant, un domaine de l'informatique est en pleine expansion : le cloud computing. Qu'est-ce donc que cette informatique en nuage qui suscite de telles passions ? Un certain nombre d'acronymes gravitent autour. On entend parler, par exemple, de SaaS (Software as a Service), PaaS (Platform as as Service).
Pourquoi le réseau joue-t-il un rôle fondamental pour le cloud (« l’informatique dans les nuages ») ? Sans réseau, pas de cloud. Sans une certaine qualité de service, une expérience utilisateur variable et potentiellement médiocre. Sans sécurité réseau, une disponibilité aléatoire. Pour beaucoup d’utilisateurs, le réseau ne devient un point critique que lorsque celui-ci ne se comporte pas « comme d’habitude ». Peu de métriques, que ce soit de performances, de sécurité ou encore d’évolution du réseau sont définies, mesurées et encore moins activement supervisées. Le réseau est bien trop souvent relégué et comparé à un élément d’infrastructure « de base », comme l’eau et l’électricité : vital, mais ca reste « juste un tuyau ». Et s’il est assez « gros », entendons par là au niveau de la bande passante (pour beaucoup de personnes, c’est tout ce qui compte), tout va bien.
Depuis 2009, le « mouvement » NoSQL est apparu afin de s'écarter du modèle relationnel des bases de données traditionnelles. Le terme NoSQL pour « Not Only SQL » représente bien cet état d'esprit. Nombreux de ses défenseurs affirment que les bases de données de type NoSQL sont plus sûres que les bases de données relationnelles. Typiquement, l'argument mis en avant est l'absence d'injection SQL sur ce type de bases. Bien que cet argument ne soit pas totalement faux, nous verrons dans cet article les différentes attaques possibles sur ce type de bases et qu'il reste du chemin à parcourir afin d'élever le niveau de sécurité des bases NoSQL.