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Né en 1999, SysOps Pratique (anciennement Linux Pratique) réunit toute l’information technique qui permettra de gérer de manière optimale son SI. Ses articles pratiques et retours d'expérience de professionnels du milieu couvrent notamment les thématiques suivantes : administration système & réseau, cloud, virtualisation, orchestration, conteneurisation, SysOps/DevOps, solutions professionnelles, cybersécurité...

La domotique, c'est fantastique ! Surtout quand ça ne coûte pas trop cher, que ça rend service aussi bien pour le contrôle des lumières, le suivi de la consommation électrique, le contrôle de l'environnement ou l'automatisation, et que tout cela fonctionne avec du logiciel libre, sans exfiltrer des tonnes de données privées chez un fournisseur qui se fera tôt ou tard pirater. Mais à trop vouloir jouer la carte de la sécurité, on se prive parfois de certains avantages. Trouvons donc le bon compromis pour rendre notre installation accessible, sans créer d'énormes brèches...
Que faut-il pour reproduire un badge NFC (Near Field Communication) ? Bien qu’il n’y paraisse rien, un badge NFC est en réalité une véritable prouesse d’électronique et d’informatique embarquée. Comment un simple « bout de plastique », sans aucun composant électronique visible ni alimentation, peut-il communiquer et échanger des informations avec un autre système informatique, sans même un contact physique, par le simple fait de sa proximité avec un lecteur ? Dans cet article, nous expliquerons en détail le fonctionnement d’un badge NFC et chercherons à créer un badge « maison ». Après avoir conçu une antenne adaptée, nous analyserons le protocole de communication entre le lecteur et le badge, puis tenterons de reproduire le comportement du badge pour leurrer le lecteur NFC. Tout cela nous amènera à réviser la physique des ondes électromagnétiques et à revoir plusieurs montages électroniques courants. Nous découvrirons également le périphérique RMT (Remote Controller) de l’ESP32, qui permet de générer des signaux temporels rapides et stables, tout en gérant de manière indépendante les interruptions du processeur pour synchroniser l’envoi des réponses.
Durant mes pérégrinations dans le petit monde du développement FPGA avec LiteX s'est posée une problématique intéressante, consistant à devoir écrire un support pour une interface série (UART) en n’ayant à disposition rien d'autre qu'une poignée de registres où lire ou écrire. Cet exercice, pour moi, était une phase préalable à l'implémentation d'un pilote pour un système d'exploitation, mais serait transposable à n'importe quel type d'interface reposant sur des mécanismes similaires, et ce, sur n'importe quel MCU ou SoC, actuel ou ancien. Faisons donc connaissance avec l'UART LiteX, voulez-vous ?