Face à la transformation digitale de notre société et l’augmentation des cybermenaces, la cybersécurité doit être aujourd’hui une priorité pour bon nombre d’organisations. Après plus de 20 années de publications et de retours d’expérience, MISC apporte un vivier d’informations techniques incontournable pour mieux appréhender ce domaine. Précurseur sur ce terrain, MISC a été fondé dès 2002 et s’est peu à peu imposé dans la presse française comme la publication de référence technique en matière de sécurité informatique. Tous les deux mois, ses articles rédigés par des experts du milieu vous permettront de mieux cerner la complexité des systèmes d’information et les problèmes de sécurité qui l’accompagne.
Comment parler de réseau sans évoquer Ethernet et la couche TCP/IP ? C’est le défi que nous avons décidé de relever dans le cadre de ce dossier réseau.
La récupération de hashes et la réalisation d'attaques Pass-The-Hash font partie des techniques les plus fréquemment mises en œuvre lors de tests d'intrusion en environnement Windows. 15 ans après la première publication sur l'attaque Pass-The-Hash, celle-ci est le B.A.-BA du pentester et une pléthore d'outils est à la disposition des attaquants. La pratique montre d'ailleurs que cette technique n'a rien perdu de son efficacité... Mais alors, comment s'en prémunir ? Quelles recommandations apporter une fois que l'on a démontré au client que son SI est vulnérable ?
En octobre 2012, l’équipe d’experts de Kaspersky Lab a mené une enquête à la suite d’une série d’attaques contre des réseaux informatiques ciblant des services diplomatiques internationaux. L’enquête a permis de mettre à jour et d’analyser un réseau de cyberespionnage à grande échelle. L’opération « Red October » aurait débuté en mai 2007 et se poursuivait encore en janvier 2013 lors de la publication de notre premier rapport.Le principal objectif des assaillants était de recueillir des renseignements auprès des organismes compromis. Les informations obtenues sur les réseaux infectés étaient souvent réutilisées pour s’introduire dans d’autres systèmes (liste d’identifiants collectés, etc.). Pour piloter le réseau des machines infectées, les auteurs des attaques ont créé plus de 60 noms de domaines et ont utilisé plusieurs serveurs hébergés dans différents pays, dont la majorité en Allemagne et en Russie.Outre les cibles traditionnelles (postes de travail), le système est capable de voler des données à partir d'appareils mobiles (iPhone, Nokia, Windows Mobile), d’équipements réseau d'entreprise (Cisco) et de disques amovibles (y compris les données déjà supprimées via une procédure de récupération).Cet article s’intéresse à la partie mobile de Red October.Avant de présenter les modules pour mobiles, nous allons voir comment ceux-ci sont installés sur la machine cible.