7,90 € TTC
p. 06 Brèves
p. 10 Lorsque numérique et développement durable se rencontrent…
p. 14 Carbonalyser, un outil pour mesurer l’impact écologique de nos activités numériques
p. 16 Utilisez des applications Android dans une machine virtuelle pour protéger votre téléphone
p. 28 Synchronisez votre configuration utilisateur avec Yadm
p. 36 Comment bien choisir son prestataire d’hébergement ?
p. 46 Tirez le meilleur parti de votre gestionnaire de configuration Puppet
p. 57 Inventoriez votre parc it avec Snipe-It
p. 66 Cloner, déployer et gérer des images système avec fog
p. 90 Pandémie et poursuite d’activité : le cas du Covid-19
Les récents événements que nous avons vécus suite à la propagation du virus Covid-19 à travers le monde ont obligé une partie de la France à bouleverser ses habitudes professionnelles avec le télétravail. Une activité qui est loin d’être nouvelle – en dehors de ce contexte exceptionnel, l’assouplissement du Code du travail aurait permis à près d’un tiers des salariés du privé de travailler à distance [1] –, mais qui, par la force des choses a sans doute ébranlé bon nombre d’organisations ces dernières semaines. On peut cependant imaginer que ce recours au télétravail se pérennise par la suite au sein de certaines structures.
Au cœur de cette organisation de l’activité professionnelle se cache une problématique essentielle : celle du réseau. En temps normal, chez soi, la gestion de son réseau n’est pas forcément quelque chose auquel on prête attention, or c’est un point qui devient déterminant pour s’assurer un bon environnement de travail surtout si l’on compte plusieurs usagers à la maison. C’est pourquoi l’ARCEP (l’Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) a émis un certain nombre de recommandations à ce sujet [2]. Certains conseils comme choisir un bon emplacement pour sa box pour optimiser la qualité de son signal Wifi ou encore ressortir son câble Ethernet en cas de débit ralenti en Wifi tiennent du bon sens, mais leur rappel peut dans certains cas ne pas être inutile. Dans un contexte de travail comme celui-ci, il conviendra de mieux penser ses usages : si toute la famille visionne des vidéos sur des plateformes de streaming, votre réunion en visioconférence peut en faire les frais (idem si votre compagnon est engagé très sérieusement dans un FPS en ligne… ça sent le vécu ;-) ). Des solutions comme le partage de connexion pour profiter de la 4G de votre smartphone (si votre forfait le permet bien évidemment) ou mieux encore, si vous en avez la possibilité, l’utilisation d’un Wifi dédié uniquement à votre usage (si votre box vous permet de profiter de 2 Wifi indépendants) peuvent également être envisagées pour vous permettre de travailler dans les meilleures conditions qui soient.
Si le sujet de la poursuite d’activité professionnelle dans un contexte un peu particulier vous intéresse, n’hésitez pas à consulter notre article page 76. Le sujet phare de ce numéro – la question de l’hébergement – devrait quant à lui également vous fournir des pistes pour régler d’éventuelles difficultés techniques et organisationnelles dans un contexte professionnel. Bonne lecture !
Aline Hof
[2] https://www.arcep.fr/demarches-et-services/utilisateurs/teletravail-et-connexion-internet.html
Né en 1999, Linux Pratique réunit toute l’information technique qui permettra de gérer de manière optimale son SI. Ses articles pratiques et retours d'expérience de professionnels du milieu couvrent notamment les thématiques suivantes : administration système & réseau, cloud, virtualisation, orchestration, conteneurisation, SysOps/DevOps, solutions professionnelles, cybersécurité...
Avoir son propre serveur, sa propre production, ses propres baies… Bien souvent, cela est juste nécessaire pour la continuité de service et c’est un des métiers clés de l’informatique contemporaine. Sauf que voilà, posséder sa baie à la maison ou dans l’entreprise n’est plus depuis longtemps la meilleure façon de faire. Et la mode des clouds (du « nuagique » en français) nous a même expliqué que tout cela était dépassé, has been, remisé aux poubelles de l’Histoire. Mais alors, quand on a besoin de ses propres serveurs (et pas de services clés en main) et de continuité de services, comment fait-on ? Allons voir ensemble ce que recouvre la notion d’hébergement.
Vous êtes-vous déjà retrouvé à devoir installer ou mettre à jour les systèmes d’exploitation de plusieurs ordinateurs comme par exemple ceux d’une salle informatique ? Si oui, vous serez d’accord avec moi pour dire que cela est fastidieux et chronophage. Mais plus d’inquiétude, une solution s’offre à vous avec FOG.
Sous Linux, tout est fichier. Alors forcément, toute application que vous utilisez, y compris votre environnement utilisateur, tout cela se sert de fichiers pour leur configuration. Une configuration que vous avez peaufinée des années, que vous synchronisez entre vos différents appareils, qui est la première chose dont vous vous occupez sur un système nouvellement installé, et qui vous fait cruellement défaut dès que vous êtes sur une machine étrangère. Même si la plupart des distributions et applications respectent désormais la spécification XDG [1], et gèrent leur configuration dans l’arborescence $HOME/.config, tout n’est pas aussi simple pour sauvegarder et synchroniser ce dossier unique entre vos différents postes. Nous avons donc besoin d’un gestionnaire de fichiers de configuration qui nous permette de choisir finement les fichiers à suivre, les sauvegarder, voire les versionner, et de pouvoir synchroniser cette configuration entre différentes machines. Dans cet article, je vais vous présenter yadm, un outil qui répond à ces différents besoins.