GNU/Linux Magazine s'adresse aux professionnels et aux particuliers désireux de mieux maîtriser les techniques et problématiques liées à la programmation et à l’utilisation de solutions open source. Tous les deux mois avec ses articles techniques, la publication couvre les thématiques suivantes : programmation système, algo, bas niveau, sécurité du code, développement web...

Le gestionnaire de versions Git est devenu omniprésent et son utilisation a depuis longtemps dépassé le cadre des projets logiciels. Cet article est le premier d'une série qui s'adresse tout autant à ceux qui connaissent tout juste trois ou quatre commandes Git qu'à ceux qui ont une utilisation avancée et souhaitent une compréhension plus profonde. Cet article décrit les concepts sous-jacents à Git : le commit (non, ça n'est pas un diff), la branche (non, ça n'est pas une séquence de commits), HEAD… L'article introduit une représentation graphique de ces concepts et liste rapidement quelques représentations alternatives que l'on peut trouver ailleurs. Pour permettre une compréhension profonde de l'outil, cet article détaille enfin comment Git stocke vos informations dans le système de fichiers. Les articles suivants de la série présenteront différentes façons de travailler avec Git, en étudiant par exemple l'impact des commandes merge et rebase. Ils expliqueront de nombreuses commandes Git et leurs options en s'appuyant sur votre nouvelle compréhension des concepts et sur notre représentation graphique.
Rappelez-vous, je vous avais laissé dans un état de tension insupportable à l’issue de mon précédent article sur la première partie de l’énigme du 17e jour de l’Advent of Code (ce fameux mini calendrier de l’avent du code). Voici le moment de vous révéler ce qui nous attendait dans la seconde partie…
Le bit de parité est semblable à ce brave petit soldat qui sonne l’alerte, avec ses moyens réduits et quand il le peut, pour que la cavalerie vienne s’occuper du problème. Mais cet humble bit obéit aux lois de l’information et laisse passer une erreur sur deux. Grâce aux codes Gray, configurés de façon inhabituelle, nous pourrons mieux filtrer les erreurs, sans augmenter considérablement la taille du circuit ni déployer des théories (trop) complexes.