7,90 € TTC
p. 06 PostgreSQL 9.5 : encore des nouveautés
p. 12 Les réseaux asociaux
p. 16 Expliquer un corps fini
p. 20 Bienvenue dans le monde des descripteurs de fichiers
p. 28 Configurer à chaud votre serveur OpenLDAP
p. 35 Démystification de l'attaque par Buffer Overflow
p. 42 Filtrez vos courriels avec Python
p. 46 Apprenez à tenir vos promesses avec JavaScript
p. 50 Déstructurez vos documents : conversion LaTeX vers LibreOffice
p. 54 Python : un environnement vraiment isolé avec GNU Guix
p. 58 Réalisation d'un automatisme d'objets connectés sans Cloud ni smartphone
p. 68 Vision assistée par ordinateur via OpenCV
Voici venu le temps... des vacances (« l’île aux enfants » c’est fini depuis un petit moment déjà) ! Nous allons pouvoir en profiter pour nous reposer et aussi pour apprendre et tester tout ce que nous n’avons pas eu le temps de faire tout au long de l’année. Pourquoi continuer à « apprendre » alors que l’on pourrait simplement se laisser griller au soleil sur un rocher ?
Peut-être simplement pour se mettre au goût du jour et comprendre les nouveaux mots qui ont été ajoutés à la dernière édition du Petit Robert. Dans un premier temps, nous pouvons nous rassurer sur le fait qu’il n’y a pas eu de nouvel anglicisme francisé à la manière du fameux « cédérom ». Mais, dans un second temps, la découverte de la définition de certains termes peut étonner. Ainsi, le verbe « geeker » a fait son entrée dans le dictionnaire... et sa définition est : « passer du temps devant un ordinateur »... Oui, vous avez bien lu... et si nous faisons partie de la même génération, là, nous ne comprenons plus ! Un « geek » est donc aujourd’hui simplement quelqu’un qui, en lisant entre les lignes, passe du temps devant un écran et donc, pourquoi pas, passe sa vie sur Facebook, Twitter, Periscope, etc. ? Je sens que nous allons avoir du travail et un certain nombre de définitions à apprendre pour ne pas faire de contresens, car nous sommes quand même bien loin du « geek » originel qui était un solitaire un peu fou, absorbé dans ces pensées/problèmes informatiques au point de ne pas se soucier de son apparence : vêtements négligés, cheveux en désordre et généralement barbus (ne s’applique pas aux « geekettes » :-)). Le fait que le « geek » soit un solitaire ne le coupe pas pour autant de relations sociales puisqu’il communique avec ses semblables par le biais de l’outil informatique, généralement au sein de communautés. Quant à la pilosité du « geek », elle trouve sans doute également sa source dans le fait que la plupart des grands noms de l’informatique étaient (ou sont) barbus : Dennis Ritchie, Ken Thompson, Richard Stallmann, Guido van Rossum, etc. Ces gens-là se trouvent être désormais des geeks au même titre que Paris Hilton (27,7k tweets) ! Peut-être va-t-il falloir trouver un nouveau terme pour désigner les « geeks » d’hier...
Pour revenir dans un domaine plus technique, nous vous proposons dans ce numéro un certain nombre d’applications ludiques telles que :
En associant les deux projets, vous pourrez détecter la position des pièces du jeu de morpion sur papier puis demander à l’ordinateur de jouer. Pour le dessin des pièces dans le monde réel se sera un peu plus compliqué sans un robot capable d’écrire... mais le challenge peut être amusant et sujet d’un article que nous nous ferons plaisir à publier ! Sinon vous pouvez vous contenter de compter la somme constituée par la poignée de pièces de monnaie que vous a rendu le pharmacien (ça fait mal un coup de soleil !) et que vous venez de jeter négligemment devant votre webcam... Bref, je vous souhaite de passer de bonnes vacances en apprenant, geeks que nous sommes et ce, même par 40° à l’ombre.
Bon été et bonne lecture !!!
Tristan Colombo
GNU/Linux Magazine s'adresse aux professionnels et aux particuliers désireux de mieux maîtriser les techniques et problématiques liées à la programmation et à l’utilisation de solutions open source. Tous les deux mois avec ses articles techniques, la publication couvre les thématiques suivantes : programmation système, algo, bas niveau, sécurité du code, développement web...

Depuis que le développement logiciel existe, les développeurs se sont confrontés aux problèmes de performance des applications. L’avènement des langages avancés comme Smalltalk, Java ou C# a permis de réduire considérablement les temps de développement des applications (en plus de les structurer) pour permettre aux développeurs de se consacrer à la logique applicative. Bien que les compilateurs génèrent du code efficace, l’optimisation manuelle est encore largement nécessaire. Il est dit qu’une application qui n’a jamais été analysée et optimisée peut doubler sa vitesse d’exécution en reconsidérant les algorithmes et en optimisant les points-clés consommateurs de temps de calcul. Développer du code efficace en temps nécessite un certain investissement mais est à la portée de tous. Cependant, il est nécessaire de se focaliser sur les méthodes les plus coûteuses dans le programme afin d’éviter de perdre du temps de développement et de complexifier inutilement le logiciel. Car optimiser implique souvent d’introduire de la complexité au travers de caches et autres pratiques. Nous allons montrer les outils disponibles en Pharo, un nouveau Smalltalk open source disponible sur http://www.pharo-project.org.
Dans mon précédent article, nous avions vu comment utiliser le serveur d'annuaire 389 Directory Server (389DS) pour stocker les données d'un serveur DNS. Nous gérons aussi nos comptes utilisateurs dans cet annuaire LDAP. Nous disposons donc d'une infrastructure dont une part non négligeable des données administratives sont stockées dans un annuaire. Et nous pouvons aller au-delà : stockons nos données DHCP dans un annuaire. Cet article se propose donc de vous montrer la marche à suivre pour le faire avec 389DS, dans la foulée du serveur DNS.