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p. 04 Un fer à souder USB à moins de 6€ ? Pourquoi pas ?
p. 10 Un clone chinois de Digispark pour animer une bande de leds RGB
p. 34 L'ESP32 : l’« Arduino » économique ultime avec Wifi et BLE ?
p. 48 Mise en œuvre de la matrice de leds Pimoroni Unicorn sur votre Raspberry Pi
p. 68 Alimentez votre projet avec un accu Li-ion sans vous ruiner
p. 76 Mettez à jour la mémoire de vos ESP-01
p. 84 Votre ordinateur 8 bits sur platine : de la RAM, une pile... cap vers le C !
Il y a des limites que je ne franchirai pas.
Lorsqu’on est passionné d’électronique et d’informatique avec un penchant presque compulsif à apprendre, étudier et tenter de maîtriser les technologies, il est bien naturel de vouloir les placer au centre de sa vie et de bénéficier de leurs bienfaits. C’est intéressant, plaisant, pédagogique, agréable et souvent riche en satisfactions et sentiments d’accomplissement, mais c’est aussi un jeu dangereux.
La clé consiste à ne pas se retrouver dans une situation où on se met à construire sa propre « prison », au sens propre comme au figuré, et donc à ne jamais faire l’erreur classique de se dire « ceci n’arrivera jamais ». Des exemples simples pourraient être le déclenchement de son chauffage, l’ouverture/fermeture des volets ou encore simplement la mise en route à distance de sa cafetière. Et ce, avec une question très simple : « et si ça ne marche plus ? ». La réponse est évidente, si cela ne marche plus, « je passe en manuel », je mets en route mon chauffage sur place, j’ouvre mon volet à la main et je mets en marche ma cafetière avec ma petite mimine mal réveillée.
La limite à ne pas franchir, ma limite, c’est de ne jamais reposer uniquement sur une seule solution, en particulier lorsque son fonctionnement dépend d’un élément central. Je ne parle pas forcément de chercher une indépendance totale, mais de simplement ne jamais oublier d’avoir des solutions de secours. JAMAIS je ne ferai en sorte que la seule solution pour rentrer chez moi repose sur un montage, une connexion internet, un module quelconque ou un fournisseur de service. Pas plus que je ne ferai en sorte que mon installation domotique repose uniquement sur un service en ligne, en particulier si ce service en ligne est interconnecté avec d’autres, susceptibles d’être suspendus pour une raison ou une autre. N’oubliez pas, le « cloud » n’existe pas, c’est simplement vous en train d’utiliser l’ordinateur de quelqu’un d’autre.
Et ceci s’étend, bien entendu, bien au-delà de l’aspect purement matériel et physique. Fin octobre dernier, une mise à jour de code par Google a provoqué le signalement erroné d’un certain nombre de documents dans Google Docs, rendant leur accès impossible par leurs propriétaires. L’erreur a été corrigée rapidement et Google s’est excusé pour cette erreur, mais c’est là un nouvel avertissement de ce qui peut se passer en mettant tous ses œufs dans le même panier, en particulier lorsque le panier n’est pas le vôtre.
Ce n’est pas une question de politique ou de philosophie, mais simplement de bon sens. Lorsque cela arrive, que ce soit avec ses documents, ses photos, ses données, sa visibilité ou simplement son volet roulant qu’on a bidouillé de manière à ne pouvoir l’ouvrir que via un montage connecté, il n’y a en vérité qu’un coupable et un seul : soi-même.
Le problème n’est pas la technologie elle-même, après tout un volet roulant manuel EST aussi une technologie. Le problème c’est ce qu’on en fait et la tendance qu’on a naturellement à se tendre des pièges à soi-même. Heureusement, le savoir c’est déjà s’en prémunir. Il suffit donc de ne pas l’oublier et de passer le mot...
Denis Bodor
Né en 2014, Hackable est un bimestriel destiné aux professionnels et particuliers souhaitant découvrir et progresser dans les domaines de l’électronique numérique et de l’embarqué. Il fournit un contenu riche orienté vers une audience désireuse de bénéficier d'une veille technologique différente et résolument pratique. Le contenu du magazine est conçu de manière à permettre une mise en pratique directe des connaissances acquises et apprendre tout en faisant.

La domotique, c'est fantastique ! Surtout quand ça ne coûte pas trop cher, que ça rend service aussi bien pour le contrôle des lumières, le suivi de la consommation électrique, le contrôle de l'environnement ou l'automatisation, et que tout cela fonctionne avec du logiciel libre, sans exfiltrer des tonnes de données privées chez un fournisseur qui se fera tôt ou tard pirater. Mais à trop vouloir jouer la carte de la sécurité, on se prive parfois de certains avantages. Trouvons donc le bon compromis pour rendre notre installation accessible, sans créer d'énormes brèches...
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Le monde des MCU semble aujourd'hui très homogène et surtout totalement dominé par les architectures ARM, ce qui est, d'un certain point de vue, relativement vrai. Mais les alternatives sont nombreuses, qu'il s'agisse de classiques du genre comme Atmel AVR, de « nouveaux » venus comme l'écosystème ESP32 et/ou une architecture (ISA) conquérant chaque jour plus de part de marché, à savoir le RISC-V. Et dans cet univers parallèle à l'ARM, on trouve des choses qui peuvent paraître assez surprenantes, comme un microcontrôleur développé par Intel en 1980 : le 8051. Et celui-ci est toujours au goût du jour, un nouveau modèle est même arrivé l'été dernier, c'est dire !