12,90 € TTC
p. 04 Le Module du moment : interface I2C pour écran LCD
p. 06 Des kits de développement FPGA à moins de 30 €
p. 32 Simulez vos circuits électroniques avant de réaliser vos cartes électroniques avec KiCAD
p. 54 Bricolage du dimanche : un éclairage économique pour plante domestique
p. 74 Vite fait : créer un thermostat d'ambiance programmable
p. 90 Reverse-engineering d’une alimentation numérique et contrôle avec bash
p. 106 Le coût de la rétro-ingénierie du silicium
p. 116 Programmation avec le 6502
De Noël à mars...
Avez-vous remarqué qu’il y a un climat de crise énergétique ambiant en ce moment ? Tout devient économe en énergie, les ampoules à filament ont laissé place aux leds dans les rayons des magasins et petit à petit dans les rues, de manière générale les choses énergivores sont devenues le mal incarné car, comme dirait la pub, « ce n’est pas Versailles ici ».
Bien sûr, je suis d’accord sur le fond. Pourquoi gâcher de l’énergie lorsque ceci n’est pas utile ? C’est un principe de bon sens, aussi bien de manière générale que pour nos propres projets et montages. Mais... quid des décorations de Noël alors ? Je ne parle pas de la timide guirlande solitaire de 50 leds (~3W), mais des éléments massifs sur les balcons, des petits points laser vert et rouge qui bougent, des projecteurs « JOYEUX NOËL » sur les façades des particuliers...
Une étude de l’Ademe de 2017 parle de quelques 75 GWh par an, juste pour les particuliers, et au vu de ce que je constate cette année, on peut supposer que cela aura encore augmenté (un laser est gourmand, un mini projecteur aussi). Et je ne parle même pas de l’énergie nécessaire à la fabrication des leds et ornements lumineux eux-mêmes...
Ce qui me dérange, ce n’est ni la volonté d’économie, ni les décorations de Noël. C’est la dichotomie et le paradoxe consistant à changer ses ampoules pour « sauver la planète » (un brin présomptueux) pour ensuite garnir son habitat de lumières inutiles. On pourrait presque croire que le « tout led » véhicule un message qui est mal interprété et finalement déclenche un effet diamétralement opposé à celui recherché. Un peu comme profiter des soldes pour acheter des choses dont on n'a pas besoin avec de l’argent qu’on n'a pas... parce que c’est une affaire. C’est étrange, mais pourtant si humain...
Et mars me direz-vous ? Eh bien nous avons l’équinoxe, marquant enfin la fin de l’hiver, mais également la sixième édition de la Makerfight de Mulhouse, organisée comme chaque année par nos compatriotes alsaciens du Technistub. Celle-ci se tiendra cette fois sur deux jours, les 21 & 22 mars 2020 au Parc Expo de Mulhouse avec au programme des combats de robots bien sûr, mais également de nombreux exposants et ateliers DIY pour les jeunes et les moins jeunes.
D’ici là, je vous laisse en compagnie des articles du présent numéro en vous souhaitant une bonne lecture et une belle pousse pour vos plantes d’intérieur...
Denis Bodor
Né en 2014, Hackable est un bimestriel destiné aux professionnels et particuliers souhaitant découvrir et progresser dans les domaines de l’électronique numérique et de l’embarqué. Il fournit un contenu riche orienté vers une audience désireuse de bénéficier d'une veille technologique différente et résolument pratique. Le contenu du magazine est conçu de manière à permettre une mise en pratique directe des connaissances acquises et apprendre tout en faisant.
Avec l'hiver s'en vont la chaleur et la lumière, ce qui ne plaît pas aux plantes exotiques, qui n'ont jamais demandé un tel traitement. Évidemment, la technologie a des solutions et celle que nous étudierons ici repose sur quelques fonds de tiroirs et un module à LED très spécial.
Le marché propose de nos jours des alimentations de laboratoire aux caractéristiques très intéressantes : compactes, puissantes, programmables... Conçues et fabriquées en Chine, évidemment, elles sont économiques et très peu concernées par les standards ou les protocoles, contrairement aux équipements professionnels des grandes marques, chers, mais relativement ouverts. Cet article va examiner un modèle particulier que vous risquez de retrouver sous une forme ou une autre. Ses protocoles ont pu être documentés, grâce aux efforts de la communauté des bricoleurs, ce qui rend cet appareil encore plus utile et très facile à programmer !
L'article précédent était assez pessimiste et peut-être même un peu rébarbatif, avec cette liste des instructions du 6502. On était arrivé à la conclusion que les possibilités de ce processeur étaient finalement assez limitées : opérations seulement sur 8 bits, pas de multiplications ni de divisions, pas de nombre à virgule, très très peu de registres utilisables (A, X et Y).