AUTHENTIFICATION / FIDO2 / FIDO U2F :
Créez votre Passkey avec une Raspberry Pi Pico !
14,90 € TTC
p. 04 Alimentation DP100 : creusons un peu...
p. 16 Créez vos périphériques USB avec Raspberry Pi Pico
p. 36 Une Raspberry Pi Pico pour remplacer vos mots de passe
p. 46 Z80 dans un FPGA : vers l'utilisation de SDRAM
p. 64 Pimp my LED counter, un compteur ultrarapide
p. 88 Algèbre linéaire rapide : BLAS, GSL, FFTW3, CUDA et autre bestiaire de manipulation de matrices dans le traitement de signaux de radio logicielle
Le problème de RISC-V...
Comme vous le savez sans doute, RISC-V (RISC « five ») est une ISA, ou architecture de jeu d’instructions, ouverte et libre, issue de l’UC Berkeley (encore et toujours eux) permettant aux constructeurs d’implémenter leurs processeurs sans avoir à payer des droits, comme c’est le cas pour ARM, par exemple.
De plus en plus de SoC, de MCU et de processeurs RISC-V sont conçus, produits, distribués et intégrés à des cartes et devkits. SiFive, Espressif, Allwinner, StarFive, Nvidia... sont autant de noms qui reviennent lorsqu’on parle de cette alternative au duo x86/ARM. Et la sélection de SBC relativement économiques commence à s’étoffer très sérieusement, tout comme la gamme de systèmes utilisables sur ces plateformes ou d’outils de développement compatibles.
Comme il s’agit surtout de SoC et de SBC, la dépendance entre carte et système est très forte et c’est là, entre autres, que le bât blesse. Chaque constructeur y va de sa petite version maison de GNU/Linux, tantôt avec des contributions upstream, mais le plus souvent oubliée dès qu’une nouvelle carte, plus puissante et plus rapide, est mise en vente.
C’est encore plus clairement visible avec des systèmes/projets comme OpenBSD, FreeBSD et NetBSD, pour qui choisir une ou plusieurs plateformes de référence est impossible. À peine une carte est-elle supportée qu’elle devient obsolète et se voit remplacée par sa grande sœur, et le cycle recommence. Ceci est moins apparent pour GNU/Linux, car c’est généralement le constructeur qui publie au moins une version du système, mais est tout aussi vrai. Il n’y a presque jamais de mise à jour, passé cette version initiale, parfois incomplète.
Ce qu’il manque, c’est une « Raspberry Pi du RISC-V ». Je n’ai pas dit « Raspberry Pi avec un RISC-V », car peu importe qui sera le porte-étendard, du moment qu’il existe et assure la pérennité des développements. Mais oui, une Pi avec un RISC-V, même à un seul cœur et avec 1 Gio de RAM, à moins de 70 € serait vraiment très efficace...
Denis Bodor
Né en 2014, Hackable est un bimestriel destiné aux professionnels et particuliers souhaitant découvrir et progresser dans les domaines de l’électronique numérique et de l’embarqué. Il fournit un contenu riche orienté vers une audience désireuse de bénéficier d'une veille technologique différente et résolument pratique. Le contenu du magazine est conçu de manière à permettre une mise en pratique directe des connaissances acquises et apprendre tout en faisant.
Le vol de compte et d'identité en ligne est un énorme problème qui se pose à la totalité des utilisateurs depuis des années. Photos, messagerie, documents, santé, fiscalité, planning... Tout est accessible via le Net, et la plupart du temps, la seule ligne de défense est un simple groupe de caractères qui doit non seulement être facile à mémoriser, mais dans le même temps, difficile à deviner par une personne malveillante. Voilà le paradoxe que pose le concept de mots de passe et la source de bien des malheurs pour nombre d'internautes. Et si je vous disais qu'une carte Raspberry Pi Pico peut parfaitement remplacer vos mots de passe, de manière sécurisée et efficacement pour un nombre toujours croissant de services en ligne ?
Dans un premier article [0], nous avons analysé les performances de l’addition dans un compteur pour faire clignoter une LED. Dans ce second opus, nous allons voir qu’il est possible d’accélérer grandement la vitesse de l’horloge en changeant la manière de compter les cycles pour éviter d’avoir à additionner. Nous en profiterons également pour tester les performances de ces compteurs sur deux autres modèles de FPGA.
Dans un précédent article, nous avons découvert l'alimentation DP100 d'ALIENTEK, pris en main son fonctionnement de base, utilisé un outil écrit en Rust pour contrôler son comportement depuis un PC ou un SBC et avons même poussé le vice jusqu'à en faire un périphérique utilisable via le réseau grâce à USBIP. Ayant de grands projets pour cet appareil, je pense qu'il est temps de fouiller un peu davantage dans son fonctionnement, et le protocole qu'il utilise via USB...