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p. 06 Tirez parti des nouveautés de PostgreSQL 13
p. 16 Quarkus dans les nuages
p. 22 Le fonctionnement des namespaces dans le noyau
p. 36 Encodage d’un script Python et exécution du script encodé (Acme::Buffy style)
p. 44 Rust, le langage inoxydable !
p. 62 Gestion de projets avec Erlang/OTP
p. 74 Rendre une page présentant du code plus ergonomique avec Tampermonkey/Greasemonkey
Comme chaque année, le classement TIOBE [1] a été publié et comme depuis plusieurs années c’est le langage C qui est le plus populaire. Néanmoins, Python a été élu langage de l’année 2020, car il s’agit du langage ayant connu la plus grosse progression au niveau de la popularité (+2,01 % cette année) ! Cela ne représente guère une surprise et je vous propose donc de soulever plutôt les autres faits marquants de ce classement annuel.
Pour rappel, TIOBE est un indicateur de la popularité des langages de programmation basé sur les requêtes effectuées sur les principaux moteurs de recherche (Google, Bing, YouTube, etc.). Les 100 langages les plus recherchés se voient attribuer ensuite des notes permettant de les classer et de dégager des tendances quant à leur popularité et leur utilisation.
Dans le classement de 2020, le C reste le langage le plus populaire.
Le langage Java est à -4,93% soit la plus grosse chute de l’année qui le relègue à la deuxième position du classement, derrière le C, mais encore devant Python.
Globalement, nous constatons donc logiquement peu de mouvement dans les langages les plus populaires. Ce qu’il est intéressant de noter ce sont les progressions, les langages qui prennent de l’importance pour différentes raisons comme Groovy (+1,23%, 10ème place) et le langage R (+1,10%, 9ème place). Mais dans ce classement, le JavaScript n’apparaît qu’en 7ème position, et l’Assembleur est en 11ème position, quant à Rust, bien que proche du top 20, il ne se retrouve qu’à la 26ème place… un peu étrange (il faut toujours se méfier de la manière dont sont effectués les calculs).
Si l’on observe un autre classement [2], cette fois basé sur l’activité dans des dépôts GitHub, JavaScript occupe la première place et Rust se retrouve en 14ème position (devant R), premier des langages émergents. Il est donc difficile de se fier à un classement en particulier, mais si l’on recoupe plusieurs d’entre eux, la tendance générale est à un plébiscite de Python, une utilisation toujours importante de C/C++, Java, JavaScript et une utilisation croissante de Rust, R, Groovy, et Kotlin.
Ce mois-ci, nous vous proposons justement un article sur l’un de ces langages prometteurs : Rust ! Laissez-lui donc une chance et testez-le, il y a quelques années Python était à la même place...
Tristan Colombo
[1] Classement TIOBE 2021 : https://www.tiobe.com/tiobe-index/
[2] Un classement des langages sur GitHub : https://madnight.github.io/githut
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Rust a fêté il y a quelques mois ses dix ans. Huit ans après sa première version alpha, cinq ans après sa première version stable, il était temps de voir ce qu’il était advenu de ce langage qui avait démarré quasiment dans un garage et qui était rapidement devenu l’un des langages les plus intéressants de la décennie.
Après la présentation des structures de données supportant les namespaces, ce nouvel opus se consacre à la partie immergée dans le noyau des appels système.
Un langage de programmation se doit d’être facile d’accès, que ce soit pour son apprentissage, la réalisation de concepts ou de produits finaux. La création de projets en Erlang se fait via les notions d’application et de release. Couplés à différents outils internes ou fournis par la communauté, ces principes permettent de créer un environnement de production flexible et maintenable sur le long terme, tout en facilitant la diffusion et le partage des modules conçus par les créateurs.