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GNU/Linux Magazine s'adresse aux professionnels et aux particuliers désireux de mieux maîtriser les techniques et problématiques liées à la programmation et à l’utilisation de solutions open source. Tous les deux mois avec ses articles techniques, la publication couvre les thématiques suivantes : programmation système, algo, bas niveau, sécurité du code, développement web...

L’autre jour, en passant dans le couloir, j’ai vu Peter apparemment très concentré sur son écran. Je me suis dit qu’il devait faire un truc intéressant, lui. En comparaison, moi j’avais épuisé les derniers travaux intéressants : il ne me restait plus qu’à écrire de la doc ou bien préparer mon entretien annuel. Clairement, la tentation était trop grande et je suis entré dans son bureau pour en savoir plus…
Dans un précédent article [1], nous avons découvert qu'il était relativement facile de porter ses créations vers FreeBSD pour les intégrer proprement au système de ports de l'OS. Toujours dans mon exploration de cette fantastique, et incroyablement « propre » famille de systèmes, j'ai abordé OpenBSD serein et confiant, jusqu'à même l'installer sur un système embarqué ainsi que sur une ancienne station Sun Sparc64 [2], remplaçant au passage le NetBSD précédemment installé pour l'occasion. Bien entendu, il fut impossible de ne pas faire connaissance avec le système de ports et de packages, et c'est précisément ce que nous allons aborder ici...
Dans les épisodes précédents, le « Single Stack Syndrome » a été décrit et poussé à son paroxysme en essayant (en vain) d’apprendre de nouveaux tours à GCC. Ensuite, après le « quoi », nous avons exploré le « pourquoi » de cette dystopie, tissée tout au long de l’histoire de l’informatique, du côté matériel comme logiciel. Devant une telle débâcle, c’est le moment ou jamais de garder ce qui marche et de faire l’inverse de ce qui ne va pas. Nous allons donc imaginer un « nouveau » type de pile qui pourrait trouver sa place dans de futurs microprocesseurs.