Octobre 2015

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SOMMAIRE :

Actualités

p. 06 Python 3.5 : sortie de la nouvelle version 

Humeur

p. 14 Le secrétariat d’État au numérique : où en est-on ? 

Repères

p. 20 Est-ce que tout le monde peut et doit adopter le logiciel libre ?

Les « how-to » du développeur

p. 46 Accès à une base de données en Java

Développement

p. 52 Libnavajo : contenu dynamique et conception d’applications Web
p. 60 Aspects avancés d'un service ReST de cache avec Wildfly et Infinispan
p. 66 Moteur de règles avec Drools
p. 72 Les addons, c'est sa Forge

Développement web & mobile

p. 78 Quelle solution pour afficher des maths sur une page Web ?

   

éDITO :

Nous utilisons tous quotidiennement des logiciels libres. Pour nous, la philosophie du libre est quelque chose de naturel, d’acquis et il nous semble invraisemblable que des gens puissent encore être totalement ignorants du « fonctionnement » du logiciel libre. Bien sûr, nous connaissons tous au moins un « windowsien » convaincu, aigri, qui « crachera » dès qu’il le peut sur tout ce qui peut se rapprocher de près ou de loin à du logiciel libre. Ces gens-là ne sont pas accessibles au raisonnement.

Plus grave : je me suis rendu compte que des personnes étaient réticentes à utiliser certains logiciels à cause de leur aspect « gratuit ». Cette méfiance est légitime si l’on suit l’adage « si c’est gratuit, c’est que vous êtes le produit ». Or nous ne parlons pas ici de logiciel gratuit, mais de logiciel libre ! Pour expliquer le fonctionnement de ces logiciels, on pourra utiliser la très bonne plaquette de l’APRIL intitulée « Le logiciel libre : comment ça marche ? », mais il restera sans doute une question... « Si le logiciel est gratuit, comment est-il financé ? Comment l’éditeur gagne-t-il sa vie ? ». J’avoue avoir pris cela pour une attaque la première fois que je me suis retrouvé confronté à cette interrogation dans un contexte professionnel. Pour moi, ce que sous-entendait cette question était qu’il y avait forcément une arnaque quelque part. Toutefois, à la réflexion, nous ne sommes peut-être plus en présence de notre « windowsien » aigri, mais seulement d’un utilisateur lambda qui n’a besoin de son ordinateur que pour lire et envoyer des courriers électroniques, pour naviguer sur Internet et pour accéder à un traitement de texte et un tableur ; un utilisateur qui prend la machine configurée par son administrateur système sans se poser de question et utilise ce qu’on lui donne. Dans ce cas, il est normal qu’il soit pétri de culture « Microsoftienne » (en fonction des orientations de son administrateur système, bien sûr...) et qu’il n’ait jamais reçu d’information sur le logiciel libre. Cette personne utiliserait son ordinateur à l’extérieur de son travail, cela ne serait pas une entrave. Le problème ici est le fait qu’au sein d’une entreprise, amenée éventuellement à travailler avec des éditeurs de logiciels libres, certains éléments ne comprendront pas, se montreront réticents et par là même bloquants pour toute collaboration. Comme on le dit chez Framasoft : « La route est longue, mais la voie est libre... ». Il reste encore du travail de sensibilisation à effectuer pour expliquer que « libre » n’est pas « gratuit » et qu’une entreprise peut tirer profit en libérant le code de certaines de ses applications développées en interne.

Ce nouveau numéro comporte de nombreux articles sur différentes technologies libres qui vous permettront d’élargir/consolider votre culture et d’aider la communauté à avancer. Chacun de nous à un rôle à jouer, si minime soit-il. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture et je vous retrouverai le mois prochain  !

Tristan Colombo

 

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GNU/Linux Magazine s'adresse aux professionnels et aux particuliers désireux de mieux maîtriser les techniques et problématiques liées à la programmation et à l’utilisation de solutions open source. Tous les deux mois avec ses articles techniques, la publication couvre les thématiques suivantes : programmation système, algo, bas niveau, sécurité du code, développement web...

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Strace, wireshark, tshark, tcpdump, vmstat, iostat, sar, systemtap, top et ses dérivés htop, iotop ou encore iftop, les outils sous Linux pour auditer et dépanner votre système sont nombreux, il faut du temps pour connaître leurs options, paramètres et interfaces. Temps dont on ne dispose pas forcément dans les instants critiques durant lesquels on en a besoin.
Est-ce que tout le monde peut et doit adopter le logiciel libre ?
GNU/Linux Magazine n°186
Depuis quelques années, des logiciels libres grand public existent et à l'origine du logiciel libre, il y a cette idée de fournir la liberté à tous les utilisateurs. De nombreuses entreprises proposent aussi des solutions basées sur du logiciel libre, il existe de nombreux tutoriels, des listes de logiciels libres par grands types d'usage, etc. Alors, tous utilisateurs du logiciel libre ?
Aspects avancés d'un service ReST de cache avec Wildfly et Infinispan
GNU/Linux Magazine n°186
Dans un précédent article, nous avons implémenté le squelette d'un service ReST [1] à l'aide des API – et surtout les annotations [2], fournies au sein de JEE [3], par les standards CDI et JAX-RS [4], dans le but simple de fournir un service de « cache » à IMDB [5]. Pour construire notre service, nous avons aussi opté pour l'utilisation d'Infinispan [6], parfait pour la conception de cache de données, et du serveur d'applications Wildfly.
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