Êtes-vous prêt à repousser les limites de la programmation ?
9,90 € TTC
p. 06 Trente ans d’open source... pour en arriver là
p. 16 Créer un émulateur avec l’API Libretro
p. 38 Le temps sous Linux - 2e volet
p. 53 Les codes fantastiques : rembourrage
p. 56 NetBSD & Boot PVH : en cours d’étude…
p. 68 Une histoire des piles et de leur protection
Le magazine change, le magazine ne change pas...
Vous avez sans doute remarqué que ce numéro d’été est sensiblement différent du précédent. Il est rafraîchi, renouvelé, dépoussiéré... Les changements sont visuels, comme la couverture, la mise en page ou l’arrivée de la colorisation syntaxique dans les pages (enfin !), mais ils sont aussi structuraux.
GLMF a toujours évolué au fil du temps durant ces quelque 25 années (quoi, déjà ?), tout autant que le monde du logiciel libre et des UNIX open source. Ce sont des changements qui se font naturellement, doucement, discrètement... Mais il était grand temps de concrétiser tout cela. Ainsi, vous trouverez dans ce numéro, et les suivants, une rubrique « BSD family », inaugurée ici par notre ami iMil. Nous officialisons ainsi le fait que, oui, FreeBSD, NetBSD, OpenBSD et bien d’autres systèmes de la « famille BSD » ont leur place dans nos pages, et non des moindres.
Nous mettrons aussi en avant les gens, la philosophie, les avis et les motivations de ceux qui font concrètement le logiciel libre, avec, pour ouvrir la marche, Jean-Michel qui fait son bilan de 30 ans d’open source. Mais d’autres suivront, sous diverses formes. Et enfin, puisque la sécurité est dans l’esprit de tous et aussi la responsabilité de tous, ce sera également, à partir de ce numéro, une problématique que nous traiterons de manière récurrente et surtout technique (cf. l’article de Yann).
Mais par-dessus tout, cette « normalisation » ou cette « formalisation » est avant tout l’expression de ce qui est au cœur du magazine depuis toujours : notre amour à tous pour les systèmes UNIX libres et une intolérance revendiquée envers le logiciel propriétaire, la sécurité par l’obscurantisme et tout ce qui peut limiter un développeur dans l’accès à ce qu’il aime, ce qui le rend heureux et fier, et ce qu’il mérite.
Donc oui, plus que jamais : le code est libre, le code est beau !*
Denis Bodor
* Bien sûr que c’est délibéré, furieusement délibéré même ;)
GNU/Linux Magazine s'adresse aux professionnels et aux particuliers désireux de mieux maîtriser les techniques et problématiques liées à la programmation et à l’utilisation de solutions open source. Tous les deux mois avec ses articles techniques, la publication couvre les thématiques suivantes : programmation système, algo, bas niveau, sécurité du code, développement web...
L’émulation a le vent en poupe ces dernières années. Un intérêt sans doute renforcé par la bulle spéculative autour du retrogaming qui rend l’acquisition de vieilles machines ou de vieux jeux hors de prix. Nous allons voir dans cet article comment développer facilement un émulateur. Nous en profiterons même pour concevoir notre propre machine à émuler.
Dans GLMF 265, je vous avais annoncé que la fonctionnalité « boot PVH » du noyau NetBSD était « en cours d’étude », ce que je n’avais pas mentionné, c’est que cette étude était menée… par votre serviteur avec pour plan de l’exposer dans ces colonnes.
Été 2024... Exactement 30 ans après la première installation de GNU/Linux sur un 80486 cadencé à 100 MHz, 80 disquettes copiées depuis un CD (distribution Slackware) dont je ne possédais pas le lecteur, avec évidemment la 79e disquette défectueuse pour achever l’installation de X11 (alias XFree86, avant sa reprise en X.Org en 1999). Peu importe, l’interface graphique ne sert à rien d’autre que consommer des ressources inutilement [1]. J’ai oublié la version du noyau (kernel), l’historique indique 1.1, mais je ne développais pas à ce niveau à cette époque. J’ai eu la chance de transiter de MS-DOS à GNU/Linux sans passer par l’étape MS Windows, l’École Normale Supérieure de Lyon à laquelle j’accède en septembre 1994 étant exclusivement munie de stations Sun Microsystems sous Solaris.