LIVRAISON OFFERTE en France métropolitaine
Septembre / Octobre 2025

GNU/Linux Magazine 277

Vous ne comprenez pas Git !

  • Oubliez les raccourcis courants
  • Maîtrisez vraiment les concepts clés
  • Explorez les mécanismes internes

En savoir plus

9,90 € TTC

Anciens Numéros

LIVRAISON OFFERTE en France Métropolitaine à partir de 50€
GNU/Linux Magazine 277

GNU/Linux Magazine 277

Septembre / Octobre 2025
9,90 €
GNU/Linux Magazine 276

GNU/Linux Magazine 276

Juillet / Août 2025
9,90 €
GNU/Linux Magazine 275
9,90 €
GNU/Linux Magazine 274

GNU/Linux Magazine 274

Mars / Avril 2025
9,90 €
GNU/Linux Magazine 273

GNU/Linux Magazine 273

Janvier / Février 2025
9,90 €
GNU/Linux Magazine 272

GNU/Linux Magazine 272

Novembre / Décembre 2024
9,90 €
GNU/Linux Magazine 271

GNU/Linux Magazine 271

Septembre / Octobre 2024
9,90 €
GNU/Linux Magazine 270

GNU/Linux Magazine 270

Juillet / Août 2024
9,90 €
SOMMAIRE :


BSD Family

p. 06   FreeBSD 14.3 ajoute un support pkg pour les modules noyau, c'est le moment de coder les vôtres !

Autour du code

p. 18   Git : comment ça marche ?

Système & Libs 

p. 44   Advent of Code, jour 17 (le retour)
p. 51   Les codes fantastiques : variable & Unicode
p. 52   Programmation robuste avec Bash

Science & Algo

p. 64   Erreurs en rafales, multiparités et codes Gray entrelacés

ÉDITO

J’ai testé l’IA pour mon code et...

Rassurez-vous, j’ai tenté l’expérience, mais j’aime bien trop mon Vi pour utiliser des salop^Woutils comme VSCode/Copilot/Kiro/Cursor/machin/IDE gluant. Non, ce fut par l’intermédiaire de la simple interface web de Claude Sonnet 4 et l’aventure fut assez, heu, disons... « intéressante ».

Je ne saurais vous dire le type de résultat qu’on peut espérer concernant du webdev, qui n’est pas mon domaine de compétences et encore moins ma tasse de thé. Il s’agit là de bas niveau et, en grande partie, de développement kernel FreeBSD. Et... comment résumer cela ?

Par quelques réponses données, peut-être : « Vous avez raison, j’ai fait une erreur », « Ah, je me suis trompé ! », « Ah, c’est différent ! », « Voici comment ça fonctionne réellement », « Vous avez absolument raison ! Je me suis trompé », « J’ai fait une erreur dans mon analyse précédente », « Ma suggestion était incorrecte », « J’ai fait un raccourci dans mon exemple »... et je vous passe les « Excellente question ! » quasi systématiques...

Il y a tout de même des réponses pertinentes, certes, comme le fait de me rappeler que tenter d’allouer 32 Kio sur la pile est totalement stupide dans un module noyau, ou encore dans l’affichage d’une struct parce que j’étais trop paresseux pour chercher moi-même. Mais les fausses pistes, imaginaires ou non, étaient légion, comme le fait de m’inciter à réviser totalement le code du système de construction lui-même, alors qu’il me manquait juste un sys/rwlock.h dans mon code.

Il y a du positif, un peu, mais la sensation est bien là, celle d’avoir un dialogue avec un développeur psychotique, qui invente des choses avec une assurance déconcertante et dont il faut systématiquement vérifier toutes les affirmations. On a l’impression d’avoir affaire à une entité qui sait de quoi elle parle, tout en ne disant pas tout et, de préférence, en vous prenant pour un enfant de 12 ans. Mais c’est juste une impression, ce n’est qu’un moteur statistique qui prédit le prochain token à utiliser, rien de plus.

Encore une fois, je ne saurais vous dire ce qu’il en est pour du JS, du Python, du TypeScript, etc. Mais pour du bas niveau, globalement, entre le temps perdu et le temps gagné, le bilan est neutre, avec la dopamine en moins et la frustration en plus. Je crois que c’est le CEO de NVIDIA qui a dit « L’IA ne va pas vous remplacer, mais quelqu’un qui utilise l’IA va le faire ». Là, pour ce type de développement, je pense plutôt que c’est la personne qui n’utilise pas d’IA qui va remplacer celle qui s’en sert. Ou plutôt fournira des prestations avec un TJM affolant...

PS : et, oui, j’ai aussi essayé avec ChatGPT, même combat, même ton condescendant, même hallucinations de fichiers, fonctions, variables qui n’existent pas...


Denis Bodor

Le magazine de référence technique pour les développeurs sur systèmes open source et les ingénieurs R&D !

GNU/Linux Magazine s'adresse aux professionnels et aux particuliers désireux de mieux maîtriser les techniques et problématiques liées à la programmation et à l’utilisation de solutions open source. Tous les deux mois avec ses articles techniques, la publication couvre les thématiques suivantes : programmation système, algo, bas niveau, sécurité du code, développement web...

Git : comment ça marche ?
GNU/Linux Magazine n°277

Le gestionnaire de versions Git est devenu omniprésent et son utilisation a depuis longtemps dépassé le cadre des projets logiciels. Cet article est le premier d'une série qui s'adresse tout autant à ceux qui connaissent tout juste trois ou quatre commandes Git qu'à ceux qui ont une utilisation avancée et souhaitent une compréhension plus profonde. Cet article décrit les concepts sous-jacents à Git : le commit (non, ça n'est pas un diff), la branche (non, ça n'est pas une séquence de commits), HEAD… L'article introduit une représentation graphique de ces concepts et liste rapidement quelques représentations alternatives que l'on peut trouver ailleurs. Pour permettre une compréhension profonde de l'outil, cet article détaille enfin comment Git stocke vos informations dans le système de fichiers. Les articles suivants de la série présenteront différentes façons de travailler avec Git, en étudiant par exemple l'impact des commandes merge et rebase. Ils expliqueront de nombreuses commandes Git et leurs options en s'appuyant sur votre nouvelle compréhension des concepts et sur notre représentation graphique.

Advent of Code, jour 17 (le retour)
GNU/Linux Magazine n°277

Rappelez-vous, je vous avais laissé dans un état de tension insupportable à l’issue de mon précédent article sur la première partie de l’énigme du 17e jour de l’Advent of Code (ce fameux mini calendrier de l’avent du code). Voici le moment de vous révéler ce qui nous attendait dans la seconde partie…

Erreurs en rafales, multiparités et codes Gray entrelacés
GNU/Linux Magazine n°277

Le bit de parité est semblable à ce brave petit soldat qui sonne l’alerte, avec ses moyens réduits et quand il le peut, pour que la cavalerie vienne s’occuper du problème. Mais cet humble bit obéit aux lois de l’information et laisse passer une erreur sur deux. Grâce aux codes Gray, configurés de façon inhabituelle, nous pourrons mieux filtrer les erreurs, sans augmenter considérablement la taille du circuit ni déployer des théories (trop) complexes.

Ce magazine est intégralement disponible sur Linux Magazine Connect
© 2025 - LES EDITIONS DIAMOND