En prenant mon petit déjeuner un matin, je lisais un article dans lequel l’auteur regrettait l’évolution du Web, et plus précisément le fait que la course aux chiffres soit devenue omniprésente sur la Toile. Et il est vrai que si l’on y regarde de plus près, nombreux sont ceux à vouloir tirer bénéfice de ce vaste champ d’opportunités, malheureusement bien souvent à notre tort (dans bien des cas, VOUS êtes le produit). La commercialisation de produits et de services est une chose, mais la manière de capter le chaland en est une autre.
Ainsi, beaucoup ont pu faire le constat qu’il était difficile de surfer sur le Web sans un bloqueur de publicités activé et malheureusement la plupart du temps j’en fais partie. Je n’apprécie pas par exemple que l’on me repropose sur les sites que je visite des produits que j’ai pu consulter précédemment. Me rafraîchir la mémoire est à mon sens non seulement inutile – si je suis vraiment intéressée, j’irais à nouveau consulter les produits en question (je pense être en mesure de retrouver le chemin) – et surtout, cela me démontre en images que l’on me piste bel et bien (comment pourrais-je l’oublier !). C’est là qu’on en vient à penser que filtrer le Web peut vraiment être nécessaire (ce sujet a d’ailleurs fait l’objet du précédent numéro).
On peut également se préserver en optant pour un moteur de recherche plus respectueux de la vie privée de ses utilisateurs. C’est tout l’objet de l’un des articles publiés dans ces pages : comment et pourquoi après de longues années d’utilisation du moteur de recherche le plus populaire en vient-on à changer d’habitudes ? Vincent Magnin nous livre ici son propre parcours en tant qu’utilisateur. Si la lecture de son retour d’expérience ne bousculera peut-être pas directement vos habitudes d’utilisation, elle vous fera à coup sûr réfléchir sur le sujet. Peut-être est-ce le moment de procéder à un petit nettoyage de printemps des outils et services utilisés ?
Je vous donne rendez-vous en tout cas le 1er juillet pour faire le plein de nouvelles technologies à découvrir, tester et pourquoi pas adopter chez vous ou sur votre lieu de travail !
Aline Hof
Né en 1999, SysOps Pratique (anciennement Linux Pratique) réunit toute l’information technique qui permettra de gérer de manière optimale son SI. Ses articles pratiques et retours d'expérience de professionnels du milieu couvrent notamment les thématiques suivantes : administration système & réseau, cloud, virtualisation, orchestration, conteneurisation, SysOps/DevOps, solutions professionnelles, cybersécurité...

2020 aura été une année marquante pour nos vies et nos sociétés. Il aura fallu se réinventer, trouver des solutions à des situations exceptionnelles. Dans les entreprises, l'Éducation ou la Santé, la mobilisation des ressources informatiques aura été maximale. Nos infrastructures auront ployé, tangué, parfois presque craqué, mais au final, cela aura tenu.
Si les outils comme Ansible permettent d’aller très loin dans l’automatisation d’un déploiement logiciel, ils sont souvent limités dans leurs capacités de réglage fin d’un outil aussi complexe et avancé qu’un serveur Java EE tel que Wildfly (ou son pendant commercial, JBoss EAP). Afin de résoudre cette problématique, l’outil JCliff a été développé pour permettre à Puppet (un concurrent d’Ansible) de s’intégrer sans difficulté avec ce serveur applicatif. Cet outil est maintenant aussi intégré avec Ansible sous la forme d’une collection et cet article propose un tour exhaustif des capacités d’automatisation du déploiement et de la configuration des sous-systèmes de Wildfly à l’aide de cette nouvelle extension.
Dans la vie de tous les jours, lorsque l'on perd un objet, on se retrouve la plupart du temps seul face à sa mémoire, sans personne pour vous indiquer où vous avez bien pu poser ces #$*!@& de clés ! Sous Linux, il existe des outils bien pratiques qui vous permettront de gagner un temps appréciable...