14,90 € TTC
p.06 Côté livres...
p.08 Concevoir un outil Java en ligne de commande avec Quarkus
p.25 Introduction au dossier
p.26 L’IA est partout !
p.38 Au début était le neurone
p.52 Un bon framework IA, ça fait tout, c’est d’ailleurs à ça qu’on les reconnaît !
p.62 Exploiter des modèles préentraînés
p.80 Deepfake audio : comment est-ce que ça marche ?
p.94 Les bases de la visualisation de données avec Matplotlib
Les petits bugs d’affichage, ces petites erreurs qui n’entravent en rien le fonctionnement d’un programme et peuvent paraître complètement anodines, ruinent l’image d’un produit ou d’une marque en quelques secondes. Il paraît invraisemblable qu’il n’y ait pas au moins une personne pour vérifier ces « détails » : inutile d’embaucher un développeur hyper-qualifié, un simple individu sachant lire peut remonter ces erreurs.
Lorsque l’on reçoit un mail dont le titre est « {{contact.PRENOM | default : ‘’}} venez découvrir notre nouvelle gamme », a-t-on réellement envie d’aller lire le contenu ? Sachant qu’il s’agit d’un site marchand, va-t-on vraiment confier des données sensibles à des gens qui n’ont pas su gérer un bête template ? Le colis ne risque-t-il pas d’être expédié à « {{contact.PRENOM}} {{contact.NOM}} {{contact.ADRESSE}} » (sans oublier {{contact.TELEPHONE}} pour être prévenu du passage du livreur...) ?
Et lorsque l’on participe au bêta test d’un jeu édité par une entreprise connue dans le monde de l’informatique (elle vend aussi des OS...), que penser de « Consultez vos e-mails (…) rnrn » ? Qu’une personne dont la tâche consiste à relire les messages puisse passer à côté d’une faute d’orthographe, c’est regrettable, mais ça peut arriver, l’erreur est humaine. Que cette personne ajoute une faute pensant en corriger une, c’est plus embêtant, mais là aussi, on peut l’excuser. Mais ne pas voir des retours chariot et des retours à la ligne, comment est-ce possible ?
Sur ces exemples, on ne peut pas incriminer le manque de technicité d’un développeur tellement l’erreur est simple à corriger. Donc, soit il s’agit d’un excès de confiance : je développe, je livre et ça marche, pas besoin de tests, car je suis infaillible ! Soit les tâches sont hiérarchisées et les personnes en charge des tests font une confiance aveugle aux développeurs (et ne le devraient pas !).
Dans « la vie digitale », un magasin qui souhaite vendre des produits va tout faire pour mettre en confiance son client, que tout soit propre et bien rangé. Pourquoi devrait-il en être autrement dans « la vie numérique » ?
Sur ce, je vous laisse profiter de la lecture de votre {{magazine.TITRE}} dont le dossier porte ce numéro-ci sur {{magazine.DOSSIER_HS}}. Bonne lecture ! :-)
Tristan Colombo
GNU/Linux Magazine s'adresse aux professionnels et aux particuliers désireux de mieux maîtriser les techniques et problématiques liées à la programmation et à l’utilisation de solutions open source. Tous les deux mois avec ses articles techniques, la publication couvre les thématiques suivantes : programmation système, algo, bas niveau, sécurité du code, développement web...

Thématique privilégiée pour la réalisation de démonstrations techniques à des fins promotionnelles, le MouseJacking n’en demeure pas moins un vecteur crédible pour l’obtention d’un accès initial dans le cadre d’un exercice Red Team. Nous vous proposons un retour d’expérience d’une telle opération en espérant vous convaincre de l’intérêt à porter à ces techniques.
D’aucuns penseraient que le langage C est un langage simple. Après tout le fameux Kernighan & Ritchie de 1978 (a.k.a. White Book) ne fait que 200 pages, bien peu pour un langage qui a servi de base au noyau Linux, au compilateur GCC et à l’interpréteur de référence de Python, CPython. Et pourtant s’il y a bien une notion parmi toutes celles introduites dans the White Book qui met au défi ingénieurs en sécurité, chercheurs en compilation et développeurs en tout genre, c’est la notion de pointeur, et cette terrible question : le déréférencement de mon pointeur donne-t-il lieu à un comportement indéfini ?Des ingénieurs de chez Apple ont trouvé un chemin pragmatique et intéressant à cette question, et ils l’ont mis à disposition dans un fork de clang à travers une option, -fbounds-safety, et un fichier d’en-tête, <ptrcheck.h>. Examinons leur approche.
Ces derniers temps, on ne parle que d'IA (enfin, on parle de LLM, ou Large Language Model, mais c'est moins vendeur). Les marchés financiers en raffolent et, corollaire évident, les entreprises se démènent pour en ajouter là où elles peuvent. Évidemment, le revers de la médaille de cette course effrénée est l'ajout encore peu maîtrisé de fonctionnalités riches pouvant introduire des vecteurs de compromission au sein d'applications sensibles. Le but de cet article est donc de faire un retour à travers mes audits ainsi que sur l’état de l’art, établi suite aux publications de l’OWASP, afin de déterminer le risque pour une entreprise qui souhaite ajouter de l’IA sous la forme d’un chatbot.