9,90 € TTC
p. 06 L’utilisation de solutions libres dans une collectivité : l’exemple de la ville de Boé
p. 12 La grande migration, Épisode I
p. 22 Galera, la solution pour des bases de données hautement disponibles
p. 30 Automatiser le déploiement d'un MOM avec Wildfly et Ansible
p. 40 Les web shells : tout ce que vous devez savoir
p. 50 Remplacer Docker par Podman
p. 60 Paperless-ngx : dites adieu aux archives papier
p. 74 Les nouvelles tendances en matière de sécurité pour les serveurs Linux
Il n’est pas toujours aisé de traduire des termes techniques dans notre langue. Parmi les nouveaux venus au sein du Journal Officiel de la République française se trouvent un certain nombre de pépites*. Ainsi, si vous avez toujours voulu savoir ce qu’étaient un entrepôt de données, un lac de données ou encore mieux un marécage de données, vous serez servis. Autant l’entrepôt de données peut paraître assez parlant (l’équivalent de data warehouse), autant les deux autres termes aux connotations aquatiques peuvent sembler assez nébuleux au premier abord. La tentation est grande de… s’y noyer.
Il est fait en réalité référence à data lake et data swamp, évidents sans trop l’être finalement. Pas facile de s’y retrouver. Il est évidemment de bon ton de réfléchir à des équivalents dans notre langue, mais il faut bien avouer que leurs originaux en anglais leur sont généralement préférés. On parle par exemple plus généralement de cloud que d’informatique dans les nuages et sans trop s’avancer et il y aura de fortes chances qu’à l’avenir on préfère utiliser data lake que lac de données. Les exemples en ce sens peuvent être nombreux malgré les efforts de standardisation de l’Académie française.
Par la force des choses, tout informaticien connaît un minimum de vocabulaire technique en anglais. C’est la langue véhiculaire dans ce domaine, même si bon nombre de projets parmi les plus populaires sont traduits dans de nombreuses langues. On pourrait même penser qu’elle est encore plus importante dans le développement de projets libres et open source qui permettent de réunir les compétences de tout un chacun (origines et donc langues confondues) autour d’un même objectif.
Nous aurions pu titrer la couverture de ce numéro en vous parlant de « code encoquillé », mais aurait-ce été suffisamment parlant ? Il est finalement question ici de web shell et, peu importe la dénomination choisie, l’article n’a qu’une finalité : vous permettre de vous sensibiliser au sujet pour mieux vous en prémunir. Bonne lecture !
Aline Hof
* https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf?id=oRY-AEtfYVfcCnUb--SEs3gioUnuvSQl30buzS0K9hY=
Né en 1999, Linux Pratique réunit toute l’information technique qui permettra de gérer de manière optimale son SI. Ses articles pratiques et retours d'expérience de professionnels du milieu couvrent notamment les thématiques suivantes : administration système & réseau, cloud, virtualisation, orchestration, conteneurisation, SysOps/DevOps, solutions professionnelles, cybersécurité...
Un web shell permet à un attaquant d'exécuter des commandes sur un serveur distant. Il est souvent installé sur des serveurs à l'aide de techniques telles que l'injection de code PHP, les injections SQL ou l'exploitation de failles de sécurité. Une fois qu'un web shell est installé sur un serveur, les attaquants peuvent accéder à distance à ce dernier et effectuer des actions malveillantes, telles que le vol de données, la destruction de contenus, l'installation de logiciels malveillants, le défacement de sites, etc. Les web shells sont souvent utilisés pour garantir un accès prolongé (i.e., persistant) au serveur qui a été compromis. En somme, ce sont des backdoors presque parfaites. Dans cet article, nous allons examiner les dangers des web shells et fournir des conseils pratiques pour les détecter, les prévenir et les éliminer.
Lorsqu’une application ne peut tolérer d’indisponibilités ou quand il devient nécessaire de fournir de la redondance au service de bases de données, il convient de mettre en place une architecture limitant les risques d’interruption de service. De même, le besoin de performance peut se faire sentir avec la croissance du nombre d’utilisateurs. Galera est une extension pour MariaDB aidant à résoudre ces deux situations.
Dans de nombreuses organisations et grandes entreprises, les solutions logicielles de gestion de messages (ou MOM pour « Messaging Oriented Middleware ») sont omniprésentes. Dans cet article, nous proposons donc d’évoquer le déploiement d’une telle solution, à l’aide du serveur Java open source, Wildfly, et de manière entièrement automatisée grâce à Ansible…