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p. 06 Le Responsive Web Design ou l’adaptation parfaite du contenu au périphérique
P. 10 European GNU Radio Days 2021
p. 18 À la découverte des auto-encodeurs
p. 28 Petite étude de la mémoire utilisée par les imports Python
p. 38 Réalisez une interface interactive pour vos applications avec PyQt5
p. 58 Créer un assistant vocal avec l’API Web Speech
p. 68 Backend Dart & Frontend Flutter
Connaissez-vous le « métaverse » ? Le terme évoque immédiatement une invention d’un auteur de science-fiction et pourtant on le retrouve assez souvent dans l’actualité ces derniers temps. En fait, il s’agit d’une création de Neal Stephenson dans son livre « Le samouraï virtuel » de 1992. Le métaverse y est décrit comme un espace numérique (donc virtuel) collectif, auquel les utilisateurs peuvent accéder à l’aide de lunettes connectées. C’est un monde où le virtuel et le réel finissent par se rejoindre. Pourtant, même si le terme « métaverse » provient de l’œuvre de Neal Stephenson, je ne peux m’empêcher de penser à un autre ouvrage qui me paraît être le livre fondateur de ce concept : le « Neuromancien » de William Gibson de 1984, qui a par ailleurs vraisemblablement été une source d’inspiration pour le film « Matrix ».
Toujours est-il que, quelle qu’en soit la source, la fiction est peu à peu en train de rattraper la réalité. Facebook, avec sa société Oculus (les casques de VR) et son projet Horizon Workrooms, s’est lancé dans le développement de ce métaverse qui permettra, ô joie, de pouvoir participer par exemple à des réunions dans un espace virtuel où chaque participant sera matérialisé par un avatar que l’on peut voir sans jambes sur la vidéo promotionnelle (https://youtu.be/lgj50IxRrKQ). Sans doute une économie de calculs pour de meilleures performances ? :-)
À grand renfort de buzzwords, Facebook essaye de forcer l’adoption d’un concept de jeu dans le monde du travail. Depuis plus d’un an, nous avons tous pu constater que les outils actuels de visioconférence fonctionnent très bien : serait-ce donc considérer que de nos jours les capacités d’abstractions des humains sont tellement faibles qu’il leur faut nécessairement une représentation 3D de leurs interlocuteurs pour pouvoir travailler (alors qu’il est possible de voir nos têtes en visio) ? Faut-il dessiner dans le vide pour partager sa création, comme si l’on écrivait sur un tableau (avec tous les problèmes de détection de la zone d’écriture) alors qu’il est possible de le faire sur une tablette ?
Il ne faut pas repousser toute avancée technologique et la virtualisation peut être un outil formidable, mais il me semble que la voie suivie par Facebook n’est pas nécessairement celle qui tend à favoriser l’éducation et la recherche. Si le métaverse aboutit à un univers de type Fortnite multi-activités où tout a été pensé, analysé d’un point de vue psychologique, pour « piéger » ses utilisateurs en son sein le plus longtemps possible, quelle sera son utilité ?
On ne peut préjuger de rien pour l’instant et il va nous falloir attendre quelques années que le concept soit mature pour pouvoir apprécier réellement ses performances. En attendant, je vous souhaite une bonne lecture de votre GNU/Linux Magazine, que ce soit dans le monde réel ou dans le « métaverse » si vous utilisez Connect...
Tristan Colombo
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