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p. 06 Brèves
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p. 20 CoreFreq, le moniteur de vos cœurs
p. 30 Aller plus loin avec MariaDB
p. 40 Télétravail : bénéficiez d’un accès au réseau à distance avec OpenVPN
p. 50 Libre-service de machines virtuelles avec OpenNebula
p. 64 Petit guide du référencement naturel - Partie 2
p. 72 Les environnements d’exécution Ansible
p. 79 Découvrez ici des solutions open source à déployer et à utiliser dans votre entreprise, votre administration ou votre collectivité !
Initiative d’importance qui a pu vous échapper et qui mérite que l’on s’y attarde à travers ces lignes – car il peut être intéressant de suivre le développement de ses axes –, le plan d’action « logiciels libres et communs numériques »* a été conçu suite à la publication d’une circulaire du Premier ministre fin avril 2021 et lancé en novembre dernier dans le but d’encourager la transformation numérique de l’État. Parmi ses objectifs, sensibiliser à l’utilisation et à la conception des logiciels libres et des communs numériques.
Tout ceci se traduit concrètement de plusieurs manières. Il y a tout d’abord le référencement d’outils libres et open source à travers le catalogue GouvTech répertoriant des solutions proposées par des éditeurs de logiciels à destination des services publics. Une bonne initiative qui mériterait sans doute d’être davantage mise en avant. À l’heure de la rédaction de ces lignes, seule une quarantaine d’outils étiquetés libres sont présents dans ce catalogue, contre près de 10 fois plus de solutions propriétaires. En revanche, le Socle Interministériel de Logiciels Libres s’en sort beaucoup mieux avec pas moins de 214 solutions référencées sur l’année 2021, utilisées par les organismes publics.
Il faut compter aussi avec la plateforme code.gouv.fr qui a été mise en place afin de booster la libération des codes sources par les administrations, second volet suivi par le Plan d’action en faveur des logiciels libres et communs numériques. Près de 9100 dépôts y ont été réalisés et on y voit clairement l’attrait suscité par certains d’entre eux qui ont pu motiver le développement de forks. Afin d’accompagner l’ouverture des codes sources, divers guides ont également été mis à disposition des organismes publics, détaillant entre autres les licences autorisées.
Enfin, dernier axe sur lequel ce plan souhaite mettre l’accent : améliorer l’attractivité de l’État auprès des experts du numérique et tout particulièrement ceux du libre et de l’open source. Pour cela, l’État souhaite développer la communauté des « hackers d’intérêt général » : les Blue Hats, par le biais de divers leviers comme une gazette, des ateliers, ou encore un programme de stages.
Bien qu’il y ait sans doute encore de nombreux axes à améliorer, ce plan a ainsi l’avantage de mettre en avant l’engagement du gouvernement en faveur des solutions libres et open source, initiative qu’on ne pourra qu’encourager et suivre de plus près.
Aline Hof
Né en 1999, SysOps Pratique (anciennement Linux Pratique) réunit toute l’information technique qui permettra de gérer de manière optimale son SI. Ses articles pratiques et retours d'expérience de professionnels du milieu couvrent notamment les thématiques suivantes : administration système & réseau, cloud, virtualisation, orchestration, conteneurisation, SysOps/DevOps, solutions professionnelles, cybersécurité...

Le gestionnaire de versions Git est devenu omniprésent et son utilisation a depuis longtemps dépassé le cadre des projets logiciels. Cet article est le premier d'une série qui s'adresse tout autant à ceux qui connaissent tout juste trois ou quatre commandes Git qu'à ceux qui ont une utilisation avancée et souhaitent une compréhension plus profonde. Cet article décrit les concepts sous-jacents à Git : le commit (non, ça n'est pas un diff), la branche (non, ça n'est pas une séquence de commits), HEAD… L'article introduit une représentation graphique de ces concepts et liste rapidement quelques représentations alternatives que l'on peut trouver ailleurs. Pour permettre une compréhension profonde de l'outil, cet article détaille enfin comment Git stocke vos informations dans le système de fichiers. Les articles suivants de la série présenteront différentes façons de travailler avec Git, en étudiant par exemple l'impact des commandes merge et rebase. Ils expliqueront de nombreuses commandes Git et leurs options en s'appuyant sur votre nouvelle compréhension des concepts et sur notre représentation graphique.
Le bit de parité est semblable à ce brave petit soldat qui sonne l’alerte, avec ses moyens réduits et quand il le peut, pour que la cavalerie vienne s’occuper du problème. Mais cet humble bit obéit aux lois de l’information et laisse passer une erreur sur deux. Grâce aux codes Gray, configurés de façon inhabituelle, nous pourrons mieux filtrer les erreurs, sans augmenter considérablement la taille du circuit ni déployer des théories (trop) complexes.
Rappelez-vous, je vous avais laissé dans un état de tension insupportable à l’issue de mon précédent article sur la première partie de l’énigme du 17e jour de l’Advent of Code (ce fameux mini calendrier de l’avent du code). Voici le moment de vous révéler ce qui nous attendait dans la seconde partie…