14,59 € TTC
p. 04 Raspberry Pi Pico : émuler une EEPROM interne pour le stockage de données
p. 18 Une horloge Arduino : quelques techniques intéressantes
p. 32 Utiliser votre devkit STM32MP157 avec Buildroot
p. 52 Manipuler les tags ST25 avec la libNFC
p. 74 Manipulation de trames Wi-Fi : explorer le monde des beacon frames avec un ESP8266
p. 88 De la preuve formelle en VHDL, librement
p. 114 Développer pour PDA de plus de 20 ans en 2022, c'est possible !
Nous avons, en début d’année, fait le choix d’augmenter la fréquence de publication du magazine afin de publier un numéro tous les deux mois, et non plus trois comme précédemment. Ce changement a été fait tout en conservant les autres caractéristiques du magazine et en particulier, la quantité de pages et la masse de contenu présent dans chaque numéro.
Je considère la périodicité bimestrielle comme étant celle naturelle de Hackable, dans le sens où elle permet d’obtenir un flux régulier de contenus techniques liés aux domaines qui sont ceux de la publication. Nous avons maintenant atteint une « vitesse de croisière » et un « tonnage » stable, durable et satisfaisant. Pour autant, cela fait donc également 6 numéros à devoir ponctuellement obtenir avec une plage de disponibilité réduite d’un mois.
Ce qui me conduit tout naturellement à vous parler d’abonnement. Car, au-delà de l’économie que cela constitue et du fait de ne rater aucun numéro, ceci est également une façon de soutenir la publication et un éditeur indépendant ayant fait le choix de vivre grâce à ses lecteurs. Si vous avez reçu le présent magazine dans votre boîte à lettres, parce que vous êtes abonné, je vous en remercie grandement, car c’est sans le moindre doute la plus appréciable marque de confiance que puisse recevoir un rédacteur en chef, un auteur et un éditeur.
Et dans le cas contraire, je me contenterai de faire comme les Youtubeurs en vous recommandant de « cliquer sur le pouce bleu », « d’activer les notifications pour ne rater aucun épisode » et d’envisager de vous « abonner à la chaîne » si le contenu vous plaît. Plus sérieusement, merci à vous aussi, abonné ou non, c’est grâce à vous que nous existons et pouvons continuer à diffuser des articles d’une telle technicité.
Bonne lecture à vous et rendez-vous dès juillet pour le prochain numéro !
Denis Bodor
P.-S. - Notez que cet édito ne contient absolument aucune référence à la grande question sur la vie, l’Univers et le reste.
Né en 2014, Hackable est un bimestriel destiné aux professionnels et particuliers souhaitant découvrir et progresser dans les domaines de l’électronique numérique et de l’embarqué. Il fournit un contenu riche orienté vers une audience désireuse de bénéficier d'une veille technologique différente et résolument pratique. Le contenu du magazine est conçu de manière à permettre une mise en pratique directe des connaissances acquises et apprendre tout en faisant.
Pour faire connaissance avec une technologie, qu'elle soit nouvelle ou non, il y a généralement deux méthodes envisageables. Potasser sagement la documentation et étudier ce qui existe, ou avoir une approche plus empirique consistant à jouer et expérimenter au risque d'éventuellement « casser » quelque chose. Lorsqu'il est question de matériel, on y réfléchira à deux fois, mais s'il s'agit d'un protocole réseau, l'approche la moins ennuyeuse est évidente. Voyons cela avec les trames de gestion 802.11.
Cela n'est plus à démontrer, il existe actuellement un certain engouement pour les technologies des années 80 à 2000. Qu'il s'agisse de consoles, d'ordinateurs familiaux ou même d'équipements haut de gamme professionnels, les artefacts du monde d'avant les smartphones, de Twitter, de Facebook et d'internet partout et tout le temps ont le vent en poupe. Mais, au-delà de la simple collection visant à faire prendre la poussière à un objet à un endroit plutôt qu'un autre, nous avons là une caractéristique absolument fascinante : il est toujours possible de les utiliser et même de développer de nouveaux programmes pour ces reliques. Et c'est le cas, bien entendu, du plus mémorable des assistants personnels numériques, le Palm Pilot.
Les cartes Arduino AVR, ainsi que d'autres plateformes utilisant cet environnement et cet « IDE », proposent de base une EEPROM permettant de stocker une quantité réduite de données survivant entre les phases d'alimentation d'un projet. Dans le cas des AVR, cette EEPROM est physiquement présente dans le microcontrôleur, mais avec un ESP32 par exemple, c'est une zone de la flash qui sera utilisée. Qu'en est-il d'une fonctionnalité similaire avec la Raspberry Pi Pico et son RP2040 ?