14,90 € TTC
p.06 Première photo d'un trou noir… merci Python !
p.08 Côté livres...
p.10 Utilisez vos librairies C avec Go
p.26 Scylla (DB), l’autre monstre grec
p. 38 Créez vos extensions Chromium/Google Chrome ou Mozilla Firefox en JavaScript
p. 56 Étendez VLC grâce à Lua
p. 68 La génération de documents LibreOffice : le cauchemar de tout développeur résolu !
p. 92 Interagissez automatiquement avec absolument tout ce qui est visible sur votre écran !
p.110 Développer sur microcontrôleur sans microcontrôleur : les émulateurs
Nous vivons dans une société où les évolutions techniques sont quasi quotidiennes. D’un point de vue marketing, on nous abreuve de messages publicitaires pour consommer « mieux », c’est-à-dire consommer plus et à outrance, même si le besoin n’est pas réel. Pour étayer mon propos, je vais prendre deux exemples.
Il y a quelques semaines, me déplaçant en voiture, j’ai garé cette dernière dans un parking souterrain. La procédure est classique : on arrive à la barrière et on prend un ticket servant d’horodatage et permettant d’ouvrir la porte piétonnière extérieure lorsque l’on veut récupérer son véhicule. Il s’agit d’une simple carte avec un ruban magnétique comme on en utilisait déjà il y a des dizaines d’années. Mais à cette époque, pour une opération aussi simple de lecture d’un code sur la carte pour déverrouiller une porte, on n’utilisait pas un ordinateur, c’était bien trop cher (et surtout ça ne sert à rien). Maintenant si ! Du coup, si l’application buggue, une fenêtre affichant un message d’erreur apparaît sur l’écran et le déverrouillage de la porte est impossible (non, Windows n’y est pour rien, c’est bien l’application qui a planté). Eh oui, pour ouvrir une porte avec une carte à bande magnétique il faut au moins un ordinateur et un écran ! Il est tellement plus simple de vendre un matériel surdimensionné, capable de faire un peu tout plutôt que de s’adapter à des contraintes. Bientôt lorsque vous voudrez acheter un interrupteur on vous vendra un micro-ordinateur…
L’arrivée du réseau 5G s’inscrit dans la même dynamique : a-t-on réellement besoin de ces antennes là où la 4G fonctionne correctement ? Nous non, mais pour que Kimberlay et Brandon puissent regarder avec leurs camarades du collège les vidéos sur YouTube de Yoyo-les-pieds-bleus en 8K et sans aucun lag sur leur dernier smartphone pliable-jetable, cela ne fait aucun doute. Pour qu’ils puissent jouer à tout moment à des jeux de plus en plus gourmands en ressources réseau, il faut la 5G ! Les composants des anciennes antennes 4G feront comme les smartphones antiques de 2018, ceux qui ne peuvent pas exploiter la 5G, et iront rejoindre un continent de plastique dérivant dans l’océan atlantique ou pacifique (il n’y a malheureusement pas un seul continent de plastique). Ils seront rapidement rejoints par les composants des antennes 5G dès l’avènement de la 6G. Commercialement parlant c’est bien joué : on change à la fois les antennes et les smartphones puisque pour les « plus anciens » - comprendre quelques mois - ceux-ci ne sont pas compatibles 5G.
Ce ne sont plus les besoins qui font naître les technologies, mais les services marketing qui créent des besoins qui engendrent une surconsommation. On ne se pose plus la question de l’optimisation :
Quand il y a un problème, il y a deux façons de le traiter : soit on utilise ses neurones, soit on choisit la solution la plus simple, mais aussi la plus polluante, et on sort les billets. À GNU/Linux Magazine, nous avons choisi les neurones… et vous allez pouvoir faire fonctionner les vôtres en lisant la suite. Bonne lecture !
Tristan Colombo
GNU/Linux Magazine s'adresse aux professionnels et aux particuliers désireux de mieux maîtriser les techniques et problématiques liées à la programmation et à l’utilisation de solutions open source. Tous les deux mois avec ses articles techniques, la publication couvre les thématiques suivantes : programmation système, algo, bas niveau, sécurité du code, développement web...

Bienvenue dans ce numéro spécial dédié à la mise en place d’un intranet à l’aide de Red Hat Enterprise Linux (RHEL) ! Comme vous allez vite le voir, l’utilisation de la distribution au chapeau rouge ne change que peu de choses et tout ce que nous allons aborder dans ce dossier (ou presque) pourra être utilisé ou reproduit sur des distributions similaires, telles que CentOS ou encore simplement Fedora.
Avec six millions d’adeptes en France, la généalogie a de beaux jours devant elle et a, tout comme bon nombre d’autres pans de notre société, profité de l’essor du numérique pour se moderniser et attirer un nouveau public. La mise en ligne d’archives départementales, la création de sites spécialisés et le développement de logiciels dédiés contribuent à son succès. L’équipe du projet Ancestris a bien voulu répondre à nos questions au sujet des spécificités de son logiciel libre de généalogie.
Le précédent chapitre a présenté, de manière sommaire et limitée aux besoins de ce dossier, les fonctionnalités d’Ansible. Nous allons donc maintenant revenir au cas d’étude en tant que tel et continuer la configuration de notre serveur RHEL, en utilisant désormais un playbook Ansible.