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p.06 Gestion de projets Python avec Pyenv et Pipenv : effet de mode ou solution efficace ?
p.30 Côté livres...
p.32 Simplifiez Puppet avec les External Node Classifiers
p.42 Vos premiers pas avec TensorFlow 2.0
p.54 Utilisation d'un accélérateur matériel : test du TPU Coral USB Accelerator
p.70 Keras, l'outil privilégié des data scientists
p.88 Utiliser simplement un réseau de neurones sur Raspberry Pi grâce à ONNX et Go
p.102 Captch me if you can!... jouons avec Keras et les captchas
p.114 Les bases de la modélisation en UML
J’utilise peu les réseaux sociaux, ou du moins j’essaye de les employer le moins possible (certains ne communiquant que par ce « média », il est difficile à l’heure actuelle de s’en couper totalement). Alors que nous, communs des mortels, sommes donc condamnés à les employer, il faut remarquer que de plus en plus de personnes ayant travaillé pour les géants des réseaux et de leurs systèmes de notification divers (également utilisés dans les jeux) tentent de s’en détacher de manière drastique, à la manière d’un sevrage pour une personne dépendant de drogues dures, diffusant leur prise de conscience [1].
Comme je l’ai dit, j’utilise peu les réseaux sociaux et il y a bien longtemps que j’ai désactivé l’ensemble des notifications de mon smartphone, y compris pour les mails. Pourtant, pour avoir vécu une période « hyper connectée » et côtoyant des gens ayant pris le parti de vivre pleinement cette connexion de tous les instants, il me semble que l’on peut dégager trois profils types d’utilisateurs.
Tout d’abord le « joueur » qui n’a pas forcément de liens avec les réseaux sociaux, mais qui est soumis aux notifications. Il a installé son jeu massivement multijoueur sur smartphone et il doit ABSOLUMENT réaliser un certain nombre d’actions quotidiennes de manière à rester dans le coup et à ne pas être mis à la porte de son équipe/guilde/alliance. Dès qu’il le peut, il se connecte pour réaliser ses actions, car il faut compter environ deux heures de jeu chaque jour (ça prend du temps de devenir et de rester grand généralissime en chef). Les notifications ne représentent pas grand-chose pour lui, car il sait toujours ce qui se passe sur le jeu. Il y a ensuite le « sociable », celui qui déroule sa vie sur Facebook, répond à tous les messages qui apparaissent sur l’ensemble des groupes auxquels il est inscrit, se fâche nécessairement avec la moitié de la planète et qui, lorsque vous discutez avec lui, ne cesse de répondre aux sollicitations de son smartphone. Enfin, il y a le « cadre dynamique » qui reçoit un mail « hyper important » toutes les cinq minutes et qui entre deux mails consulte les nouveaux tweets qui viennent d’apparaître et pour lesquels il a également reçu une notification, tout en répondant à sa messagerie instantanée qui l’a rappelé à l’ordre à l’aide d’un bip mélodieux...
Je ne connais pas de cadre dynamique sociable et joueur, mais je n’ose même pas imaginer son comportement.
Il n’est nullement besoin de faire une étude scientifique poussée pour comprendre que ces systèmes de notification altèrent la concentration, captent notre attention de manière indue et nous empêchent de mener à bien des tâches plus importantes. De plus, tous ses systèmes sont conçus pour conserver leurs utilisateurs « captifs » pour qu’ils n’aillent pas tester une autre application et, comme avec la drogue, il est très difficile de s’en sortir !
Alors, faites vous aussi l’expérience, coupez toutes vos notifications et sans ces petites nuisances incessantes prenez le temps de lire votre GNU/Linux Magazine en paix !
Tristan Colombo
[1] Un groupe d’anciens employés de Facebook, Google, etc. a créé le Center for Humane Technology dont le but est d’alerter sur l’impact des nouvelles technologies sur nos vies : https://humanetech.com/problem/
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