9,90 € TTC
p. 06 printf(3) : ras la pile !
p. 20 Vous reprendrez bien un peu d'assembleur avec votre fugu ?
p. 29 Les codes fantastiques : rester dans la moyenne
p. 30 Java, votre prochain langage de script ?
p. 38 PCI passthrough sous FreeBSD avec bhyve
p. 48 Le conte de la reine Alice et son rempart digital
p. 64 Développez des API rapides avec le framework FastAPI
FOSDEM 2025 !
Le FOSDEM [1] a eu 25 ans cette année et cela faisait (presque) 25 ans que, chaque année, je disais « cette fois, j’y vais » pour finalement revoir mes priorités et tristement m’abstenir. Mais pas cette fois ! Et ce en grande partie grâce à l’ami Fixou, que je remercie énormément.
Le FOSDEM, c’est deux jours (minimum) de bonheur, 70 devrooms, plus de 1000 talks et surtout, surtout, quelque 8000 hackers, venus du monde entier pour échanger, discuter et partager ce qui les passionne, ce qui nous passionne, ce qui me passionne... Davantage que dans les salles de conférences, bondées et parfois inaccessibles, c’est dans les couloirs, les entrées, les escaliers et les passages entre les bâtiments que pouvait être ressentie la véritable énergie de l’open source et du logiciel libre. Sans jugement, sans barrière et avec le sourire, autour d’un café ou d’une bière (belge).
Cachés derrière nos écrans, signalant des bugs, proposant des patchs, poussant des commits ou explorant de nouveaux projets ou codes, on peut perdre parfois de vue le caractère massif, hyperactif et bienveillant de ce qu’est aujourd’hui notre (pas si) petit monde. Mais là, sur place, on se rend compte qu’il n’en est rien et ce sentiment, ce soulagement, cet émerveillement était visible sur le visage de chacun, dès la première heure du premier jour. Une étrange sensation d’être à la bonne place et en bonne compagnie.
Nombreux ont été ceux qui m’ont dit que leurs « batteries étaient rechargées pour l’année », que « ça fait un bien fou » et que « ça redonne la pêche ». Et je partage totalement cet avis, le FOSDEM est plus qu’une simple réunion annuelle de hackers, c’est un plongeon dans une fontaine de jouvence, qui nous rappelle aussi pourquoi, quand vient le moment de choisir une licence pour un bout de code, la question ne se pose pas.
Je n’avais pas ressenti cela depuis très longtemps, mais oui c’est toujours là, et ça fait vraiment plaisir ! L’année prochaine, si vous pouvez, venez. On s’y croisera peut-être.
Denis Bodor
GNU/Linux Magazine s'adresse aux professionnels et aux particuliers désireux de mieux maîtriser les techniques et problématiques liées à la programmation et à l’utilisation de solutions open source. Tous les deux mois avec ses articles techniques, la publication couvre les thématiques suivantes : programmation système, algo, bas niveau, sécurité du code, développement web...

Le gestionnaire de versions Git est devenu omniprésent et son utilisation a depuis longtemps dépassé le cadre des projets logiciels. Cet article est le premier d'une série qui s'adresse tout autant à ceux qui connaissent tout juste trois ou quatre commandes Git qu'à ceux qui ont une utilisation avancée et souhaitent une compréhension plus profonde. Cet article décrit les concepts sous-jacents à Git : le commit (non, ça n'est pas un diff), la branche (non, ça n'est pas une séquence de commits), HEAD… L'article introduit une représentation graphique de ces concepts et liste rapidement quelques représentations alternatives que l'on peut trouver ailleurs. Pour permettre une compréhension profonde de l'outil, cet article détaille enfin comment Git stocke vos informations dans le système de fichiers. Les articles suivants de la série présenteront différentes façons de travailler avec Git, en étudiant par exemple l'impact des commandes merge et rebase. Ils expliqueront de nombreuses commandes Git et leurs options en s'appuyant sur votre nouvelle compréhension des concepts et sur notre représentation graphique.
C'est officiel, la toute dernière version de FreeBSD intègre, par défaut, un dépôt spécifique aux modules noyau, c'est FreeBSD-kmods (jetez un œil à votre /etc/pkg/FreeBSD.conf). Ceci règle un problème de longue date découlant du fait que les paquets binaires sont construits sur la base de la version x.(y-1) pendant trois mois après la diffusion de la version x.y, pour des questions de support. Ça marche sans problème pour les paquets « userland », mais pose un vrai souci pour les modules noyau (et drm-kmod en particulier). Ainsi, 14.3 a décidé d'officialiser l'existence d'un dépôt dédié, et c'est là la parfaite excuse pour enrichir le support, se retrousser les manches et, pourquoi pas, développer vos modules/pilotes bien à vous...
Rappelez-vous, je vous avais laissé dans un état de tension insupportable à l’issue de mon précédent article sur la première partie de l’énigme du 17e jour de l’Advent of Code (ce fameux mini calendrier de l’avent du code). Voici le moment de vous révéler ce qui nous attendait dans la seconde partie…