9,70 € TTC
p. 06 Game Of Trees : une autre approche VCS/SCM pour OpenBSD
p. 14 Créer son petit honeypot SSH
p. 22 Introduction aux bases de données distribuées avec Erlang et Mnesia
p. 45 Les codes fantastiques : le shell, c’est trop « for » !
p. 46 Advent of Code, jour 17
p. 58 Groundhog Day en PHP : quand ton eval() te rejoue le même cauchemar !
p. 70 Gérez des accès sécurisés avec Rocket, et plus encore...
Zero-Click Content, vers la fin du Web...
L’arrivée des LLM, et surtout leur intégration directe dans les moteurs de recherche change fondamentalement la nature du Web. D’ailleurs, peut-on encore parler de « moteurs de recherche » dès lors qu’ils ne vous indiquent plus des sites où trouver vos réponses, mais vous les donnent directement, sans avoir à cliquer pour lire, comprendre, apprendre et se forger un avis...
Nous sommes à l’aube du Web sans clic, du « contenu zéro clic », semant déjà la panique dans les cabinets SEO, pourtant à l’origine du terme. Certains parlent de plus de 70 % des requêtes qui ne découlent sur aucune visite de site, l’internaute ayant déjà obtenu sa réponse, que ce soit par l’affichage de questions/réponses fréquentes, d’une réponse directe extraite d’une page ou celle provenant d’un LLM. Après tout, pourquoi chercher plus loin ?
Se contenter de cela, et nul doute que beaucoup le font et le feront à l’avenir, est l’antithèse du Web et ce qui, à terme, provoquera son déclin. Imaginez la chose, un Internet au contenu majoritairement produit de façon générative, analysé et distillé par des agents pour produire des réponses aux demandes des utilisateurs, le tout avec une bonne dose de fine-tuning et d’alignement. Et noyé dans la masse, la véritable information, originale, innovante, critique, pertinente... que vous ne verrez probablement jamais.
Terrifiant, n’est-ce pas ? Mais ce n’est pas le pire, car posez-vous simplement la question suivante : si la source de revenus des moteurs de recherche est la publicité, presque indistinguable désormais des véritables résultats, à votre avis, quelle serait celle de ces nouveaux « moteurs à réponses » lorsqu’ils deviendront la norme pour le commun des mortels ?
Je pense que nous le saurons bientôt...
Denis Bodor
GNU/Linux Magazine s'adresse aux professionnels et aux particuliers désireux de mieux maîtriser les techniques et problématiques liées à la programmation et à l’utilisation de solutions open source. Tous les deux mois avec ses articles techniques, la publication couvre les thématiques suivantes : programmation système, algo, bas niveau, sécurité du code, développement web...
Qui n'a jamais, dans les logs d'une machine ou d'une VM exposée au grand nain Ternet, remarqué des tentatives de connexion sur l'un ou l'autre service qui, de toute évidence, n'était pas de son fait ? Je sais, ceci est monnaie courante et la plupart du temps totalement bénin, dès lors qu'on aura configuré son serveur SSH avec un minimum de sérieux. Mais ne vous êtes-vous jamais demandé quelles informations de connexion étaient utilisées ou quel mot de passe aura été tenté ?
Le but de cet article est de montrer comment mettre en place un module Zend pour le langage PHP afin de tenter de détecter des modifications de fichiers sources et contrôler la gestion de l’instruction eval.
La fin des années 60 fut incroyablement productive, alors que la société IBM divulguait son désormais célèbre langage SQL, Alain Colmerauer travaillait sur une problématique similaire avec Prolog au sein du Laboratoire d’Informatique de Marseille. Utilisant le concept de « programmation logique », ce langage offre aussi par défaut une base de connaissances interne utilisée pour façonner des relations entre des structures de données distinctes, et ainsi créer un univers logique et questionnable. Un autre dialecte nommé Datalog vit le jour peu de temps après dans le but d’extraire la substantifique moelle de Prolog, et plus particulièrement sa capacité à interroger des environnements sous contraintes. Il s’avère qu’Erlang/OTP a hérité en partie de ces deux lointains projets et offre aussi nativement une base de données relationnelle nommée « Mnesia », bâtie sur ces mêmes bases et profondément intégrée à son écosystème...