8,90 € TTC
p. 06 Utiliser Visual Studio Code pour coder en Python
p. 14 Implémentation du calcul symbolique et de la dérivation en Java
p. 24 Principes de l’orienté objet en C++ : héritage et polymorphisme
p. 32 Les structures de données des namespaces dans le noyau
p. 50 Créer un Custom Resource Controller pour Kubernetes
p. 66 Générez la documentation technique de vos projets Godot
p. 78 Déboguez vos codes PHP
Créer un formulaire utilisateur n'est pas forcément à la portée de tout le monde. Dernièrement j'ai dû contacter le service client d'un hébergeur web bien connu à cause d'une erreur survenant sur un site et n'étant pas de mon fait. Aucune possibilité de contacter directement le support technique par mail, il faut nécessairement créer un ticket, jusque-là on ne peut trop rien dire, c'est plutôt bien organisé. Là où survient le problème, c'est lorsque l'on commence à créer le ticket : pas moins de 5 listes déroulantes permettant de cerner la cause de l'erreur. Chacune des listes propose entre 4 et 5 choix fermés : si votre problème ne se trouve pas dans la liste alors vous n'aurez d'autre choix que d'en sélectionner un s'approchant peu ou prou ou d'abandonner la création du ticket. Au total, il y a donc environ 55 soit 3125 combinaisons possibles... en supposant que dès le premier choix votre réponse soit une réponse approchée, au bout du cinquième choix vous serez bien loin d'avoir précisé votre problème (au contraire !).
Une fois l'étape redoutable du remplissage du formulaire passée, vous pouvez vous attendre à pouvoir saisir tout de même un peu de texte pour préciser que vous êtes conscient de ne pas avoir pu cerner votre problème et expliquer ce qui se passe réellement. Mais non, il y a une dernière étape à franchir où l'on vous propose automatiquement une réponse du style : « La page web de votre site est noire ? Avez-vous pensé à allumer votre ordinateur, ouvrir votre navigateur et taper la bonne URL ? ». Je veux bien croire que certains utilisateurs soient un peu limités, mais il y a peut-être justement des limites à ne pas dépasser…
Finalement, le sésame apparaît : la zone de texte ! Enfin ! Bien entendu, avant validation du ticket il vous est précisé que si vous n'avez pas correctement identifié la nature de votre problème à l'aide du formulaire, le traitement du ticket peut être considérablement ralenti. Tiens donc... et si le fait de contraindre un maximum les réponses aux diverses questions était voulu ? « Nous n'avons pas pu traiter rapidement le ticket, mais ce n'est pas de notre faute, vous avez été bien trop vague dans la description du problème ».
En ce qui concerne ma question, j'ai reçu une réponse rapidement... pour m'indiquer que l'incident provenait bien de l'hébergeur et que je ne pouvais donc rien faire d’autre qu’attendre. Le prétexte des informations imprécises n’a pas été utilisé cette fois.
En espérant que le contenu du présent magazine soit suffisamment précis tout en vous laissant une marge de créativité pour l'adapter à vos projets, je vous souhaite une bonne lecture !
Tristan Colombo
GNU/Linux Magazine s'adresse aux professionnels et aux particuliers désireux de mieux maîtriser les techniques et problématiques liées à la programmation et à l’utilisation de solutions open source. Tous les deux mois avec ses articles techniques, la publication couvre les thématiques suivantes : programmation système, algo, bas niveau, sécurité du code, développement web...

L’autre jour, en passant dans le couloir, j’ai vu Peter apparemment très concentré sur son écran. Je me suis dit qu’il devait faire un truc intéressant, lui. En comparaison, moi j’avais épuisé les derniers travaux intéressants : il ne me restait plus qu’à écrire de la doc ou bien préparer mon entretien annuel. Clairement, la tentation était trop grande et je suis entré dans son bureau pour en savoir plus…
Continuons cette série sur les codes fantastiques avec la découverte d’une implémentation audacieuse de strlen.
Dans GLMF 270, nous avons intégré au code de démarrage du noyau NetBSD, locore.S, les modifications nécessaires pour permettre à ce dernier de trouver les informations relatives à une VM et ainsi booter en mode PVH. Muni de ces informations et de cette nouvelle fonctionnalité, le code plus haut niveau du noyau va pouvoir avancer dans le processus de boot.