7,90 € TTC
p. 06 Brèves
p. 10 Le lip sync ou comment animer les lèvres d'une personne pour lui faire dire ce que l'on veut
p. 20 À la découverte de Clear Linux, l'OS made by Intel
p. 30 Automatiser totalement l’installation d’une machine virtuelle
p. 40 Routage de services avec Traefik
p. 50 Protéger son accès IPv6 avec OpenWRT
p. 64 Une aide pratique et personnalisée en ligne de commandes avec Navi
p. 72 Usages et évolutions des cryptomonnaies : où en sommes-nous aujourd'hui ?
Smartphone, ordinateur portable, téléviseur, lave-linge ou encore tondeuse à gazon électrique, si vous avez cherché à remplacer l’un de ces appareils en ce début d’année, vous avez peut-être remarqué sur leur fiche produit un nouvel indicateur : l’indice de réparabilité. Il est désormais obligatoire, dans le cadre de la loi « anti-gaspillage »* et apposé sur chacun de ces équipements depuis le 1er janvier dernier et devrait à terme être étendu à d’autres appareils. Cet indicateur, se présentant sous la forme d’une note sur 10 permet de se renseigner sur le caractère réparable d’un produit, l’objectif étant d’encourager la réparation plutôt que le renouvellement de l’appareil.
Moyen de lutte contre l’obsolescence, l’indice de réparabilité, calculé par le fabricant lui-même en fonction de plusieurs critères (durée de disponibilité des pièces détachées et de la documentation technique, prix des pièces, facilité de démontage...) se transformera en indice de durabilité d’ici trois ans en incluant de nouvelles caractéristiques telles que la fiabilité ou encore la robustesse de l’appareil. Reste à voir comment ces nouveaux éléments se traduiront dans la pratique et plus précisément quels seront les modes de « calcul » utilisés (indice déterminé entièrement par le fabricant ou recours à un prestataire extérieur pour certains critères par souci de « neutralité » ?).
Espérons que cela permettra de responsabiliser les fabricants en les encourageant à mieux tirer parti des ressources pour créer des produits plus pérennes dans le temps et dans le même temps sensibiliser les consommateurs en les incitant à faire de meilleurs choix et à se libérer du réflexe « ça ne marche plus, je jette et je remplace » sans se poser davantage de questions.
Seulement voilà, même si le Web regorge de tutoriels de réparation, tout le monde n’a pas forcément l’envie ni les compétences de se lancer dans une telle entreprise au risque d’endommager encore davantage son appareil « cassé ». L’ADEME, en partenariat avec la Chambre des Métiers et de l’Artisanat a mis en place un annuaire des réparateurs : https://www.annuaire-reparation.fr/ qui permet d’effectuer une recherche par type d’appareil et localisation. Reste à comparer le coût de la réparation avec celui du rachat d’un nouveau matériel, on sait que c’est souvent ce qui fait pencher la balance en faveur du remplacement… Rien n’empêchera cependant d’opter pour un produit reconditionné dans ce cas ;-)
Je vous souhaite un bel été et vous donne rendez-vous à la rentrée dès le 3 septembre prochain !
Aline Hof
Né en 1999, Linux Pratique réunit toute l’information technique qui permettra de gérer de manière optimale son SI. Ses articles pratiques et retours d'expérience de professionnels du milieu couvrent notamment les thématiques suivantes : administration système & réseau, cloud, virtualisation, orchestration, conteneurisation, SysOps/DevOps, solutions professionnelles, cybersécurité...
Dans le cadre de l'intégration continue (CI) ou juste par souci de simplicité, il nous est souvent demandé d'automatiser au maximum la création de machines virtuelles ou de conteneurs. De nombreux outils existent, mais comment les mettre en œuvre tous ensemble ? C'est une réponse possible que nous allons détailler ici.
Il y a 3 ans, j’écrivais dans ces colonnes un article de présentation sur les monnaies cryptographiques [1]. Dix ans après son invention, le premier prototype du genre (le Bitcoin) atteignait les 4000 € suscitant un intérêt probablement plus soutenu que ne l’avait espéré son mystérieux créateur. Cette année, la valeur du Bitcoin s’est installée presque un semestre au-dessus des 40 000 € (pour avoisiner les 30 000 € au moment de la rédaction de cet article). De lente montée en pics vertigineux (to the moon!) revenons sur ce qui fait le succès de ce logiciel libre qui devait transformer la société, mais aussi sur ses limites, ses alternatives et leurs usages comme les NFT (Non Fungible Tokens).
Utiliser les API du service public pour créer de nouveaux services informatiques / Aider à lutter contre la censure en ligne / Encourager les contributions à Wikipédia grâce à un MOOC / Des recommandations de sécurité à destination des sites web / Apprendre à utiliser Git par le jeu