12,63 € TTC
p. 04 Le Module du moment : Convertisseur HDMI vers VGA
p. 06 La liberté jusqu’au cœur du processeur avec RISC-V
p. 28 Capteur autonome ESP8266 : problèmes et évolution
p. 40 Créer, écrire, lire et décoder une image SPIFFS d'un ESP8266
p. 48 Arduino MKR Vidor 4000 : un Arduino pas comme les autres
p. 60 Découvrez les réseaux de neurones avec Arduino
p. 80 Petites antennes réalisées par impression additive : de la conception à la visualisation des diagrammes de rayonnement (en vrai et en virtuel)
p. 98 Rétro-ingénierie matérielle : accéder au silicium
p. 108 Rétro-ingénierie matérielle : comprendre le silicium
p. 116 Programmation avec le 6502
Dans la vie, il y a ceux qui savent être « open » et ceux qui ne savent pas.
Mon fils vient de débarquer en Terminale S et de devenir propriétaire d’une « Ti-83 Premium CE Edition Python ». Passons sur le fait que programmer en Python sur un écran de 320×240 pixels relève du masochisme pur et intéressons-nous à quelque chose qui me semblait bien plus intéressant : piloter un périphérique/montage depuis sa calculatrice.
Un « accessoire » est disponible, c’est le TI-Innovator Hub. Ce bidule à environ 80€ est en réalité une déclinaison de la carte MSP-EXP432P401R, alias MSP432P401R Launchpad (~25€). La calculatrice communique avec le MSP432 via un câble USB OTG mini A mâle vers mini B mâle, mais la Launchpad originale est, naturellement, équipée d’un port micro B... comme n’importe quelle carte digne de ce nom !
Appliquons donc joyeusement (sarcasmes) l’affirmation affichée sur la page web de présentation du TI-Innovator Hub : toute découverte s’initie par « Pourquoi ? ». De ce fait...
Pourquoi la calculatrice, rechargeable, n’utilise pas un connecteur qui est maintenant un standard de fait ? Je ne sais pas, ne serait-ce que pour permettre aux élèves de recharger leur calculatrice avec le bloc de leur smartphone. Non ?
Pourquoi la calculatrice refuse toute connexion d’un périphérique USB n’ayant pas comme VIP et PID respectivement 0x0451 et 0xbef3 et coupe l’alimentation OTG si le « hub » n’est pas reconnu au niveau système ?
Pourquoi ne pas fournir les sources du croquis exécuté sur le TI-Innovator Hub, utilisé au format binaire ELF (Sketch-1.4.0.28.hub, remarquez le « Sketch » dans le nom), par l’outil de mise à jour ?
Pourquoi ignorer l’écosystème Energia, qui semble au point mort, et ne pas avoir une approche plus globale en permettant le développement de croquis pilotables avec l’app de la calculatrice (une bibliothèque pour supporter les fonctionnalités du hub) ?
Pourquoi faut-il que ce soit les utilisateurs motivés et compétents du forum TI-Planet qui creusent le sujet et explorent des alternatives pour utiliser au mieux leur matériel ?
Et finalement...
Pourquoi diable ai-je acheté la même calculatrice que mon fils en espérant naïvement un minimum d’ouverture ?
Denis Bodor
Né en 2014, Hackable est un bimestriel destiné aux professionnels et particuliers souhaitant découvrir et progresser dans les domaines de l’électronique numérique et de l’embarqué. Il fournit un contenu riche orienté vers une audience désireuse de bénéficier d'une veille technologique différente et résolument pratique. Le contenu du magazine est conçu de manière à permettre une mise en pratique directe des connaissances acquises et apprendre tout en faisant.
Les antennes de petites dimensions sont un sujet qui a toujours été à la mode auprès des ingénieurs, désireux de faire rayonner un signal électromagnétique par un conducteur de dimensions aussi réduites que possible (penser « faire tenir une antenne dans un téléphone portable »). Le problème a été abordé très tôt, alors que les émissions sub-MHz, donc avec des longueurs d’onde de plusieurs kilomètres, étaient courantes [1]. Alors qu’il a été rapidement montré qu’il existe des limitations physiques aux performances de telles antennes, qui ne sont déterminées que par le rayon de la sphère englobant l’antenne [2] – et en particulier, sur le facteur de qualité de l’antenne, qui est d’autant plus élevé que l’antenne est petite, réduisant ainsi sa bande passante – le sujet reste d’actualité, dans un contexte de prolifération des objets communiquant par onde radiofréquence, de plus en plus petits [3].
L'espace de stockage SPIFFS des ESP8266 est très pratique, mais il arrive tantôt qu'on se retrouve dans une situation où l'on souhaiterait vraiment récupérer les données stockées, sans avoir à bidouiller un croquis, au risque de faire une fausse manipulation et de tout perdre. Fort heureusement, le support ESP8266 (et ESP32) de l'environnement Arduino est composé d'un ensemble d'outils, qui peuvent être utilisés individuellement.