7,90 € TTC
p. 06 Android 8, le projet Treble
p. 14 Les langages de demain
p. 32 L’Intelligence Artificielle au service de la classification
p. 39 Quelques éléments de traitement de signaux échantillonnés en temps discret avec GNU Radio
p. 52 Highway to Helm !
p. 62 U-Boot : à la découverte du « démarrage vérifié »
p. 82 RPN : extension de la syntaxe grâce à lex
p. 92 Gérez vos listes avec le framework IPset et le pare-feu Netfilter
Mandrake, Debian, Red Hat, Suse, Debian, Ubuntu, Debian, … ce sont les différentes distributions par lesquelles je suis passé. On retrouve une constante, une distribution qui revient toujours : Debian. Alors oui, c’est la distribution que je préfère et malgré quelques infidélités, je finis toujours par revenir vers elle. Mais cela ne m’empêche pas de rester objectif. Actuellement, je suis sous Debian Stretch (stable) avec un noyau 4.9.0.7. La dernière mise à jour d’un système réputé stable entraîna pour moi, et pour la première fois, un grand questionnement. En effet, on a tendance à dire que l’on ne réinstalle pas une Debian, on la répare. J’étais assez d’accord avec cette « maxime » jusqu’à des évènements récents que je vais vous relater dans cet édito...
Dernière mise à jour du système, changement de noyau, tout va bien. Redémarrage de la machine, faites vos jeux, rien ne va plus :
Rien de bien grave à première vue, un classique problème de driver vidéo. Je redémarre en recovery mode et là, surprise : plus de réseau non plus ! Un rapide coup d’œil aux interfaces réseau :
Je passe en configuration « manuelle » dans /etc/network/interfaces :
Le réseau est revenu ! Pourquoi était-il parti ? Mystère… En tout cas voilà un problème de résolu. Voyons maintenant pourquoi le mode graphique ne se lance pas :
J’obtiens la confirmation qu’il s’agit bien d’un problème de driver de la carte graphique. Je réinstalle donc les drivers NVidia et tout fonctionne de nouveau : une Debian ça ne se réinstalle pas, ça se répare ! C’est donc regonflé à bloc que je peux me remettre au travail… et découvrir progressivement que le VPN ne veut plus se lancer, que les caractères accentués composés ne sont plus reconnus dans certaines applications (et non, pas dans toutes, on dirait qu’il y a de vrais morceaux de Windows dans ma Debian), etc.
Passée la déception (je n’étais même pas en testing !), voici le temps de la réflexion sur les alternatives (hors Debian nul salut :-)) : il faut trouver une solution. Pour moi, ce sera une réinstallation en configurant Ansible pour que la prochaine fois tout se fasse automatiquement. Et puis, tant qu’à faire, autant passer en testing et avoir des paquets plus récents puisque visiblement « stable » ne signifie plus grand-chose…
En attendant, aucune mise à jour hasardeuse n’a été effectuée sur le magazine que vous tenez entre vos mains et vous ne devriez rencontrer aucune difficulté pour le lire…
Tristan Colombo
GNU/Linux Magazine s'adresse aux professionnels et aux particuliers désireux de mieux maîtriser les techniques et problématiques liées à la programmation et à l’utilisation de solutions open source. Tous les deux mois avec ses articles techniques, la publication couvre les thématiques suivantes : programmation système, algo, bas niveau, sécurité du code, développement web...
Nous utilisons actuellement majoritairement des langages du XXe siècle. Quels seront les langages de demain ? Et s'ils étaient déjà en train d'émerger ?
Sécuriser le processus de démarrage est la première étape afin de garantir qu’un système Linux embarqué est fiable. Cette technique, appelée Secure Boot, permet de s’assurer que seuls les logiciels authentifiés de manière cryptographique (bootloader, image noyau, etc.) pourront s’exécuter sur la cible, ceci afin de certifier par exemple qu’une mise à jour logicielle est sûre, qu’aucune faille de sécurité ne subsiste ni même qu’il existe une quelconque altération provenant d’une attaque externe malveillante.