8,90 € TTC
p. 06 Analyser un système avec SystemTap
p. 16 Extraire automatiquement des informations dans un texte avec spaCy
p. 24 Intégration des alertes de Nagios dans Grafana
p. 34 Principes de l’orienté objet en C++ : la généricité
p. 44 Application réseau avec Erlang : utilisation du protocole UDP
p. 60 Neuropsydia : un module Python pour les neuropsychologues
p. 68 Flutter : applications mobiles, web et desktop
Connaissez-vous l’effet Dunning-Kruger [1] ? Également appelé effet de surconfiance, il s’agit d’un biais cognitif selon lequel les personnes les moins qualifiées dans un domaine surestiment la confiance qu’ils ont de leurs connaissances alors que les personnes très qualifiées ont tendance à sous-estimer ce qu’elles savent. Cet effet proviendrait du fait que plus on avance dans un domaine, plus on en devient expert et plus on prend conscience de tout ce qu’il reste à apprendre pour vraiment le maîtriser, donnant ainsi le sentiment de ne posséder qu’une partie infinitésimale d’un savoir qui dépasse déjà les connaissances de la plupart de la population. En d’autres mots, cette étude montrerait que les personnes les moins qualifiées ne reconnaissent pas leur incompétence, sont incapables d’évaluer correctement leurs capacités, mais également que les personnes les plus qualifiées considèrent à tort que des tâches évidentes pour elles le sont également pour les autres.
Dans ce contexte, que penser des pépiements incessants de la basse-cour que constituent les réseaux sociaux ? Ceux qui s’expriment le plus et avec le plus de véhémence sur des sujets qui parfois les dépassent complètement ne sont la plupart du temps pas les plus qualifiés. Nous avons ainsi pu voir ces derniers mois des échanges sur ces réseaux au sujet du COVID où tout le monde, sans aucune donnée ni même nécessairement les bribes du commencement d’une culture scientifique, avait son mot à dire...
Mais cela pose également la question de la confiance que l’on peut accorder à nombre d’écrits « techniques » sur le Web. Au mieux, bon nombre d’entre eux présentent comme des révolutions les bases d’un langage ou d’un outil, tentant d’appâter le chaland à grand renfort de titres dithyrambiques. Au pire, ils affirment des choses complètement erronées et dans ce cas là le combat est perdu d’avance, c’est comme de tenter de convaincre un platiste que la Terre est sphérique…
La volonté de GNU/Linux Magazine est d’être un îlot de connaissances techniques en informatique fiables et valides, sans recherche du buzz, en restant simplement scientifique. Voici le nouveau numéro que nous vous proposons, en vous souhaitant une lecture instructive !
Tristan Colombo
[1] J. KRUGER et D. DUNNING, « Unskilled and Unaware of It : How Difficulties in Recognizing One’s Own Incompetence Lead To Inflated Self-Assessments », Journal of Personality and Social Psychology, 2000 : https://cutt.ly/2jkhyF0
GNU/Linux Magazine s'adresse aux professionnels et aux particuliers désireux de mieux maîtriser les techniques et problématiques liées à la programmation et à l’utilisation de solutions open source. Tous les deux mois avec ses articles techniques, la publication couvre les thématiques suivantes : programmation système, algo, bas niveau, sécurité du code, développement web...
Flutter est un framework permettant de développer des applications natives pour Linux, Windows, macOS, Android, iOS et le Web à partir du même code source. Un moteur graphique OpenGL ultra performant et la compilation native en ARM, x86-64 ainsi que WebAssembly, associés à un cycle de développement agile et hyper intuitif, en font la solution ultime pour les créateurs d’applications. L’essayer, c’est l’adopter !
Il existe peu d’outils permettant de créer « simplement » du matériel d’évaluation neuropsychologique. Neuropsydia est un outil qui nécessite un minimum de connaissances en informatique, mais permet un gain de temps considérable, si l’on accepte d’écrire quelques lignes de code Python.
La programmation orientée objet obéit à des principes. Les 4 principaux sont l’encapsulation, l’héritage, le polymorphisme et la généricité. Dans un premier article, nous avons évoqué l’encapsulation, puis l’héritage et le polymorphisme dans un deuxième. Ce troisième et dernier article traite de la généricité.